Je profite de cette journée de festivité pour vous exprimer mes plus profondes pensées et vous témoigner mes plus sincères sentiments, à vous qui me lisez, à vous qui avez participé à mes séminaires d’été, à vous que j’accompagne, au quotidien, dans la spiritualité… Je m’adresse donc à vous et, par la grâce d’Allah, j’espère n’oublier personne d’entre vous, alors de grâce, sentez vous concernés par ces quelques lignes même si je n’utilise pas la deuxième personne du singulier, autant qu’elles s’adresseraient à vous directement, comme s’il n’y avait que moi et vous !
Je vous offre en ce jour béni, en guise de cadeau, une parole pleine de sagesse car notre Prophète disait : « Un musulman n’offre pas à un autre musulman un meilleur cadeau qu’une parole pleine de sagesse. »[1]
Sachez qu’en ce jour sensé être festif d’autres personnes sont malheureuses ailleurs que chez vous. Ainsi, saisissez que pendant que certains peuvent pleurer de joie d’autres rient de tristesse, sans que cela ne se voit…
Tout le monde recherche le bonheur mais hélas peu le trouvent. En réalité, sachez que ce dernier se trouve à l’intérieur de chacun d’entre nous et, par déduction, comprenons que nous sommes, avant tout, les premiers artisans de nos malheurs quand nous pensons trouver les clés du bonheur ailleurs qu’en nous !
La souffrance n’est qu’un miroir par lequel notre Créateur veut nous montrer nos manquements à son égard, causateurs de nos propres malheurs. Celui qui saisit cela, comprend et aime la douleur autant qu’il peut aimer le plaisir car dans la souffrance se trouve quelque chose de purificateur, puisque par elle nous pouvons effectivement comprendre les failles en nous, qui ont provoqué la perte de ce qui faisait notre bonheur, et par la suite nous rapprocher, consécutivement, de notre Seigneur !
Alors, mes frères et sœurs, en tant qu’éducateur, je sais que je suis le premier responsable de vos erreurs et donc de notre division, si je manque à mes devoirs, quand je suis à l’abri de vos regards… Je les assume avec l'humilité d'un pécheur repentant, tâchons à l’avenir d’être responsables les uns vis-à-vis des autres afin de nous racheter, unifiés par la croyance et la ferme conviction que les manquements des uns porteront inévitablement préjudice à l’avancement des autres.
Sachez que je vous aime sincèrement et vous demande pardon, particulièrement à vous, les membres des cercles spirituels car l’affaire n’est pas un jeu et elle demande, pour être accomplie, une unité sans faille et un engagement consciencieux !
Qu'Allah nous fasse entrer dans son Paradis avant l'heure, par le don d'une patience face aux épreuves qui peuvent toucher notre corps, notre âme ou notre coeur !
Votre frère sincère,
Mahdy Ibn Salah
[1] Bayhaqi