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Salamou haleykoum Cheikh Mahdy

 

Votre dernier post sur le compte courant islamique m'a fait penser a une question. Le coran condamne fortement ceux qui thésaurisent l'argent, dans ce cas, qu'elle est la différence entre thésauriser et « mettre de l'argent de coté ? » Et si mettre de l'argent de coté, c'est thésauriser, où est donc le juste milieu à adopter entre la dilapidation des biens et la générosité ?

 

Barakallah ofik pour cet éclaircissement

 

Wa ahléikoum salam akhi al 'aziz

 

Nous sommes, nous musulmans, face à deux interdits en occident :

  • L'interdiction de la thésaurisation

  • L'interdiction de placer nos économies dans des banques occidentales

 

En effet, Allah, exalté soit-Il, a dit : «A ceux qui thésaurisent l’or et l’argent et ne les dépensent pas dans le sentier d’Allah, annonce un châtiment douloureux.»1 A partir de ce verset, il est donc interdit pour le musulman de thésauriser ses richesses sans aspirer à les dépenser dans la voie d'Allah car le principe de base de l'économie islamique et la circulation de la monnaie. Ainsi, il est interdit de générer une polarisation de richesses vers des particuliers qui freinerait en conséquence la croissance économique généralisée de la société musulmane idéale! Mais cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas faire des économies car certains projets, effectivement, nécessitent une épargne plus ou moins longue en raison de la grandeur des dessins et donc des moyens nécessaires à leurs réalisations. C'est la thésaurisation qui ne vise pas une dépense future dans le sentier d'Allah qui est à bannir car elle s'oppose radicalement à l'application du Tawhid et donc à la vérification de l'identité musulmane authentique, qui veut que l'intelligence, les biens, la force physique et spirituelle soient au service de l'élévation de la parole divine!

 

Puisqu'il est interdit de thésauriser ses richesses sans aspirer à les dépenser dans la voie d'Allah car cela obstrue, en effet, à la progression de la vérité et à la victoire de l'islam alors il est encore plus interdit de thésauriser ses richesses dans des comptes bancaires occidentaux! En effet, il y aura ici addition d'un interdit sur un autre interdit! Et pas n'importe lequel car cet interdit peut être assimilé à de la mécréance, car thésauriser nos richesses au sein de banques occidentales, c'est participer indirectement à l'hégémonie occidentale qui s'opère, soulignons-le, par la déchéance et la mort de notre communauté puisque c'est par nos fonds ici que l'occident finance ses armes et ses guerres contre nos frères et sœurs musulmans là-bas, avant de financer des projets illicites pornographiques ou autres...

 

Ainsi, si le musulman doit avoir un compte, en raison des besoins et des incohérences inévitables résultantes de sa présence au sein d'une société non islamique, alors il est impératif qu'il n'y place pas toutes ses économies et qu'il se contente uniquement d'y déposer ce qui peut l'aider à payer ses dépenses quotidiennes de base afin de minimiser au maximum son apport à l'économie occidentale qui est à l'origine de la ruine de notre planète.

 

Nous arrivons enfin à la question clé! Que doit faire le croyant qui possède des économies?

 

A défaut de les placer dans une banque réellement islamique, qui se chargera de travailler son argent dans le sens de la volonté divine2 le croyant doit réfléchir à financer une œuvre de bienfaisance qui profite à l'intérêt de l'islam et des musulmans en créant à son degré une micro banque islamique. Il existe en effet, deux principaux types de mécanisme dans la finance islamique:

 

  • La moudaraba qui permet à un promoteur de mener un projet grâce à des fonds avancés par des associés. Le promoteur apporte ainsi l'idée, l'expérience et la gestion tandis les apporteurs apportent l'argent qui va alimenter le projet. La répartition des gains et des pertes est fixée dans un contrat entre les différents parties, précisant les rôles et les fonctions. Les apporteurs de capitaux supportent dans ce type de contrat entièrement les pertes, les promoteurs ne perdent, quant à eux, que le fruit de leur travail et de leur engagement.

  • La mousharaka les partenaires apportent les fonds, mais seulement l’un d’eux dispose de la charge de la gestion du projet. C'est une forme d'actionnariat passif qui n'est utile que dans la disproportion des parties en terme d'apport.



Le premier modèle est séduisant et largement accessible à tous et à toutes. Il suffit juste de trouver des promoteurs d'un côté et de l'autre des apporteurs de fonds. Et, le but consiste à mettre en liaison, par la confiance3, ces deux groupes complémentaires au sein de la société islamique afin de permettre la création de richesses et l'indépendance économique de ceux qui ne peuvent la gagner que par l'apport d'une communauté! Ainsi, le croyant musulman qui possède des économies doit chercher4 un organisme ou une structure associative, ou un groupe d'ami(e)s avec lequel il va créer une sorte de micro-banque islamique. Nous avons déjà expérimenté ce type de projet et nous savons le caractère positif de l'entreprise mais nous tenons à souligner que le plus important n'est ni l'apport financier, ni l'idée du projet mais la liaison spirituelle des membres! En effet, beaucoup de frères et de sœurs possèdent des fonds dont ils ne savent que faire et beaucoup d'autres possèdent des idées mais sans les fonds associés susceptibles de les concrétiser, mais ce qui fait cruellement défaut aux membres de notre communauté, c'est avant tout la spiritualité indispensable à la solidité et à la pérennité d'un projet collectif.



Nous touchons là à un sujet très important qui risque d'attirer la foudre des ennemis de l'islam car si la finance islamique devenait réellement islamique grâce à l'orientation des fonds vers les chantiers du moment5 qui plaisent réellement à Allah alors elle risquerait d'affaiblir voire d'effondrer le système occidental qui repose effectivement sur son économie illicite puisque reposant principalement sur l'intérêt! Or, si Jihad il doit y avoir celui-ci doit commencer par les biens selon la parole divine suivante : « Et luttez (Jaahidou) avec vos biens et vos personnes dans le sentier d’Allah. »6 Le musulman ne doit plus être un demi musulman en pratiquant la prière à la mosquée et en alimentant les comptes des banques qui financent les guerres contre sa religion!



Mahdy Ibn Salah

1C9/34

2A partir de là, il peut y avoir, dans la finance islamique, des banques meilleures que d'autres par rapport aux chantiers d'investissement et le particulier a le devoir de choisir les banques qui vont dans le sens de sa vision et qui possèdent surtout le sens des priorités

3La dimension spirituelle fait partie intégrante de la finance islamique car elle repose sur la foi et la confiance. La sécurité et la foi sont des termes liés par l'étymologie dans la langue arabe iman et aman.

4Sa recherche doit se baser sur une étude des objectifs et de la voie de l'organisme en question et surtout sur la fiabilité spirituelle de ses membres. Il ne sert effectivement à rien de s'engager dans un projet avec des membres hypocrites ou incompétents! La question qu'il faut se poser est donc : « Est-ce que les membres du dit groupe sont sincères et compétents c'est-à-dire qui ne risquent pas d'être déstabilisés par une concentration d'argents et qui savent protéger les apports de départ? »

5L'étude de la science des priorités révèlent encore ici son importance

6C9/41

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