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Written by Mahdy Ibn Salah  •  Category: Jurisprudence  •   •  Hits: 2189

 

 

Salam aleykoum Mahdy,

 

J'espère que tout va bien pour vous inchAllah et que votre voyage se passe bien. Il est vrai que dans le Coran, sauver une vie c'est comme si on sauvait l'humanité. Je voulais donc vous poser une question, à l'heure où la science évoluant à vitesse grand V au point où il est aujourd'hui possible de recréer de nouveaux organes artificiels sains et fonctionnels pour ceux qui n'ont pas d'autres solutions que la transplantation pour vivre. Est-ce autorisé en islam ? Je me pose cette question, car j'ai entendu parler que l'introduction d'un corps étranger n'est pas autorisé. Alors, sur la question de choisir de sauver une vie par l'introduction d'un corps étranger (qui est ici un organe artificiel par exemple), le doute s'impose... BarakAllahou fik pour les éclaircissements que vous pourriez m'offrir. Fi amaniLlah.

 

 

Wa ahleikoum salam, orti al ‘aziza,

 

Le principe de base en droit islamique est la permission. Ainsi, il est permis de transplanter un organe défectueux par un organe sain en provenance d’un autre corps tant que deux principales conditions sont respectées, à savoir ;

  • -         Que le prélevé donne son accord, ainsi que celui de ses ayants droits, s’il n’est pas légalement libre de ses choix
  • -         Que ce don ne nuit pas au donateur et qu’il profite au transplanté

 

En effet, s’il est, dans l’islam, un devoir de remédier à un préjudice, il est en outre nécessaire aussi de ne pas le faire en occasionnant un autre préjudice d’où l’interdiction du don d’organe unique, essentiel, ou vital.

 

A partir de là, il devient permis de prélever des organes de morts, à des fins médicales, si bien évidemment, il y a eu accord durant le vivant de la personne décédée et que le destinataire ne soit pas un ennemi de la religion !

 

Concluons, que si la transplantation est permise à partir d’un organe en provenance d’une personne décédée car cela ne nuit justement pas à la santé physique et à la vie de cette dernière, alors il est encore plus permis de transplanter des organes artificiels car dans ce cas de figure, en effet, aucun préjudice n’est causé à une personne.

 

Mahdy Ibn Salah

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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