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Written by Mahdy Ibn Salah  •  Category: Spiritualité  •   •  Hits: 16248

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Ce dimanche fut un dimanche extraordinaire dans la mesure où nous avons constitué plusieurs équipes à partir des élèves des cours de spiritualité afin d’aller à la rencontre des inconnus parmi les musulmans et les non musulmans, et ce, afin de les inviter à l’islam.

 Cet exercice spirituel est magnifique car il assure justement une progression significative !

 En effet, il permet :

  • -         De passer du statut de spectateur de la foi à acteur de celle-ci
  • -         De vaincre les lourdeurs démoniaques qui nous empêchent d’aller vers autrui
  • -         De cultiver sa différence et sa fierté en actes par la singularisation vis-à-vis de la masse
  • -         De briser les barrières élaborées par les ennemis de l’islam entre les musulmans et les non musulmans, entre les pratiquants et les non pratiquants
  • -         De créer du lien durable et de venir en aide d’une manière plus poussée
  • -         De pratiquer le jihad intellectuel, et de nous inviter à apprendre davantage
  • -         De faire un travail d’introspection à l’endroit de notre faiblesse à pouvoir parler directement d’islam
  • -         D’augmenter l’intensité de nos propres convictions afin de pouvoir captiver les attentions
  • -         De sincériser nos œuvres par la persévérance à prêcher malgré les éventuels recalages
  • -         De générer de la lumière interne grâce à la synchronisation des équipes

Le passage du statut de spectateur à acteur est fondamental dans la foi car c’est par ce dernier que nous pouvons distinguer une formation de qualité d’une autre qui ne permet pas, en réalité, de réels changements dans la vie de ses étudiants. En effet, nous n’ambitionnons pas, au sein de l’association Hayat, de transmettre uniquement un enseignement théorique mais nous voulons aussi permettre de transmettre la flamme de l’engagement, de sorte que cela ne soit pas toujours les mêmes personnes qui fassent les mêmes choses pour la oumma ! Ainsi, par l’élaboration d’une discipline associée à la spiritualité intellectuelle qu’est la spiritualité pragmatique, nous allons mettre de côté l’aspect purement théorique des cours, et ce, afin de permettre à tous ses participants de mettre en pratique ces derniers sur le terrain !

Durant cet exercice spirituel qui répugne évidement à Satan, car c’est le contraire de ce que fait le diable, étant donné que celui-ci travaille sans relâche à écarter les gens de l’islam, l’élève devra vaincre cette répugnance satanique qui se traduira, en lui, sous formes de waswas, de prétextes à camoufler des faiblesses et des lâchetés, de boules au ventre, ou de lourdeurs intérieures... Ainsi, par la da’wa l’élève peut s’offrir un terrain dans lequel il peut combattre directement et palpablement son adversaire caché qu’est le démon, qui tire sa force, par ailleurs, de son invisibilité !

Cet exercice nous permet de cultiver notre fierté de l’islam et donc de nous soigner à l’endroit de notre complexe d’infériorité car par la singularisation vis-à-vis de la masse insouciante au moyen de l’action d’appeler à l’islam, nous luttons contre l’uniformisation à l’origine de l’islamité de surface et donc de notre dépersonnalisation qui est le plus grand danger pour les musulmans vivant dans une société non musulmane.

Cet exercice permet de réaliser une mission importante qui est celle du dialogue et du véritable vivre ensemble. En effet, l’une des missions du croyant et de briser les barrières de la différence afin de faire prendre conscience aux gens l’origine commune des humains et la nécessité de construire l’unité humaine par Dieu ! Ainsi, c’est un devoir de briser ces barrières, que les ennemis de l’islam, particulièrement les médias, veulent absolument construire entre nous, et qui empêchent les connexions de tolérance entre les musulmans et les non-musulmans, entre les pratiquants et les non-pratiquants, susceptibles de permettre des conversions à l’islam ou des repentances car il est évident que si ces barrières tombent les gens rentreront en masse dans la religion de vérité car la lumière gagne toujours sur l’obscurité ! Je profite de l’occasion pour enseigner la règle que la da’wa pour des inconnus doit être axée sur l’appel universel c’est-à-dire sur le Tawhid et la vie après la mort, en mettant de côté l’aspect juridique de la Loi ! On ne commence surtout pas, quand on prêche, par le thème du hallal et du haram ! Ainsi, par cet exercice nous pouvons nous exercer à la valeur qu’est la sagesse grâce à la tolérance !     

Cet exercice permet d’élargir notre cercle de connaissances, car il est évident que l’on peut s’enrichir par l’augmentation de nos liens et de nos contacts. Ainsi, cet exercice est un excellent remède contre le faible nombre de nos contacts quand ce dernier est source de malaise, autant pour nous que pour ceux à qui nous allons parler. En effet, certaines personnes souffrent dans le silence, et il fait partie des devoirs du croyant que de les trouver avant même qu’ils ne demandent de l’assistance !

Cet exercice nous permet aussi de nous mettre face à notre ignorance quand par exemple nous allons nous trouver dans des impasses vis-à-vis de certaines questions ou de certains arguments. Ainsi, il nous invitera à augmenter notre science et à parfaire notre argumentation, qui ne l’oublions pas est le jihad sur le terrain de l’intelligence. Je profite de l’occasion pour réfuter les égarés qui pensent qu’il faut un certain niveau pour transmettre l’islam et qui veulent argumenter pour justifier leur passivité à l’endroit de l’un des plus grands devoirs de la religion ! Appeler à l’islam n’est pas une affaire de largesse de la connaissance mais bien de profondeur ! Peu mais profond est meilleur que beaucoup sans compréhension ! Je reconnais toutefois que seules les personnes dont la négativité est dominante doivent être privées de transmettre la vérité car par l’islam on peut faire fuir de l’islam ! Et, Satan aspire à créer un groupe d’hypocrites ou d’alliés égarés qui par la vérité écarteront de la vérité !

Cet exercice nous permet aussi de faire un travail d’introspection à l’endroit de nos faiblesses car nous allons avoir du mal à parler directement d’islam à des inconnus, et nous allons, par conséquent, essayer de trouver des prétextes pour pouvoir les aborder. Le danger se situe dans le fait que nous risquons de délaisser le but pour le prétexte ! Ainsi, dans l’action de parler directement sans prétextes, nous pouvons trouver une voie pour guérir de notre lâcheté à reconnaître nos manquements à l’endroit de nos faiblesses dans notre vie personnelle !

Cet exercice nous permet d’augmenter nos propres convictions car l’objectif n’est pas de parler pour parler mais de captiver l’attention afin de toucher les cœurs, et pour captiver il faut, avant tout, être convaincu de ce que l’on dit ! Ainsi, l’écartement des gens quand nous voulons les aborder ne peut résulter que des doutes à l’endroit de nos propres convictions quant à notre action d’appeler à l’islam ! Ainsi, par notre effort à améliorer notre absorption de l’attention des gens, nous pouvons augmenter la qualité de nos propres convictions, à l’endroit de ce à quoi nous voulons appeler ! C’est ce processus, ce cercle vertueux, qui justement peut assurer le caractère significatif de la progression spirituelle !

Cet exercice nous permet de parfaire notre sincérité car dans les éventuels recalages nous risquons d’être piqué dans notre amour propre et de vouloir arrêter d’œuvrer et de ne plus réitérer l’opération. Or, c’est justement par ces recalages que nous pouvons éduquer notre âme car ce n’est évidemment pas l’égaré qui doit l’emporter sur le bien guidé ! L’erreur ne doit pas surplomber la vérité, et par déduction même si toutes les personnes que nous prêchons nous envoient balader, ceci ne diminue en rien la véracité de ce à quoi nous les appelons ! Ainsi, nous pouvons mettre à l’épreuve notre sincérité car celui qui est sincère dans une tâche ne l’arrête pas dans le blâme, ni ne l’augmente non plus dans le compliment !

Enfin, cet exercice permet de générer de la lumière interne au sein de notre structure car la synchronisation dans une œuvre est toujours génératrice d’énergie qui nous consolide et qui consécutivement captive. Le fait d'avoir accompli cette action par l’entremise de différentes équipes, et ce, de manière simultanée, en différents endroits de la région parisienne, a permis de consolider les liens en interne, consolidation par laquelle nous attirons davantage car l’unité attire, autant l’unité de l’être que l’unité d’un groupe !

J’aimerais finir en gratifiiant l’effort et le courage de mes élèves qui ont participé à cet exercice en citant leur prénom un à un :

Toufiq, Mansour, Amine, AbdelKarim, Abdullah, Ibrahim, Hamza, Sofiane, Hassen, Hichem, Gilles, Rim, Afifa, Sofia, Kaltoum, Hyam, Asmae, Nami, Aminata, Zahrati, Maki, Sajida, Fatoumata, Jalila, Jasmine,  Massita, Zackia, Fatima, Zahira, Johra, Safia, Nadia…

A dimanche prochain pour réitérer l’expérience

Mahdy Ibn Salah

    

 

  

 

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