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Written by Mahdy Ibn Salah  •  Category: Spiritualité  •   •  Hits: 2569

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Salam aleykoum wa rahmattulah wa barakatuhu,

Je vous écris pour vous demandez votre aide, je participe actuellement au cours de spiritualité ainsi qu'aux différentes conférences que vous donnez afin d'acquérir un maximum de savoirs et d'avancer dans le sentier de Dieu pour être une authentique musulmane. Je vous écris afin de vous exposez toutes mes faiblesses, ça me demande du courage, mais en les exposant, je ne pourrai plus les oublier dans ma volonté de les vaincre et en vous les exposant à vous, je pourrais aussi trouver une aide précieuse pour les combattre incha'Allah. Je vais m’efforcer d'être très sincère. Hier, j'ai participé à la conférence sur la thérapie musulmane, j'y ai participé un peu en touriste au départ, même si j'avais surtout en tête de m'aider moi avant les autres, aussi égoïste que cela puisse paraître. Néanmoins, j'ai pour objectif dans la vie de devenir médecin et ce, depuis toute petite, car on m'a dit en Islam, si tu sauves une vie, c'est comme si tu avais sauvé l'humanité entière, ça voulait dire pour moi, Paradis presque garantit (rires). Donc la thérapie musulmane devient très intéressante, dans le sens où en complément de la médecine, elle peut faire de la médecine un atout extraordinaire ! Soigner les cœurs des gens ainsi que leurs corps, c'est un soin complet, si on veut devenir médecin pour aider les autres (et pour plaire à Dieu), alors on ne peut pas rêver mieux. Bon, il faut tout de même que je devienne médecin avant, c'est pas encore gagné ! De même que je ne suis peut-être pas faite pour être thérapeute musulmane. Et puis, il y a de la vérité lorsque vous dîtes, il est plus difficile de sauver un cœur qu'une vie, sauver un cœur, c'est sauver une vie ! Donc le but initial (participation à la conférence) était de soigner mes maux. Cela commence par le diagnostic. Quels sont mes faiblesses ? Qu'est-ce qui fait mon malheur et qui déteint sur ma spiritualité, quel cercle vicieux m’éloigne de Dieu et entretient mon éloignement ? Je connaissais déjà certaines de mes fautes, des pêchés que j'ai commis ou que je commets mais il me manquait quelque chose. Parce que j'avais beau essayer de travailler à ne plus faire ces pêchés, je ne soignais que les symptômes et non la maladie. Grâce à vos cours, et surtout l'aide de Dieu, j'ai pu cibler des symptômes que je ne voyais même pas ! Voici en détails (ou presque) tous mes problèmes, je suis désolée de les partager avec vous, car c'est comme un fardeau que je délaisse sur d'autres épaules que les miennes, mais j'y suis obligée car je n'ai pas les épaules faites pour, pour les battre seule. C'est par les dou'as que vous avez été mis sur mon chemin, c'est parce que j'ai demandé de l'aide à Dieu que je suis à présent votre étudiante et je suis devenue votre étudiante que par un concours de circonstances assez inattendu, mais c'est la volonté de Dieu et Dieu est Le meilleur des planificateurs, et si Dieu fait de vous un intermédiaire à son aide, alors je m'en remets à vous et je vous remercie pour tout.

Mes faiblesses :

  1. 1)Je me suis associée aux mécréants, j'ai fondu dans le décor et je ne m'en étais pas rendue compte ! J'en ai honte maintenant, el hamdoulillah. J'ai toujours été une bonne étudiante, grâce à Dieu et grâce à ma famille. De par ce fait, j'ai toujours été dans des bonnes classes (classe bilangue, européenne etc...). Mes amies ont donc toujours été un stimulant intellectuel, mais aussi morale, car même si mécréantes, elles sont bien éduquées et contrairement à beaucoup, elles ne faisaient pas grand mal (du moins durant notre enfance). C'est triste à dire, mais ce n'est pas dans les bonnes classes que l'on trouve les musulmans, du moins, je ne les ai pas trouvés dans les miennes. Au jour d'aujourd'hui, el hamdoulillah, je suis à la fac et pas n'importe laquelle ! Paris 13 à Bobigny et soubhan'Allah, c'est une fac qui est associée à un hôpital, l’hôpital Avicenne, qui est un hôpital de base franco-musulman ! Dans ma fac, la population est très diversifiée, il y a plus d'arabes, de noirs, d'indiens, de pakistanais que d'européens. J'ai donc l'opportunité de remédier à mon problème. Il y a même une mosquée à 5 minutes de ma fac ! Je sais désormais que je peux cultiver ma différence, même si ça me paraît être difficile. Non pas difficile d'être enfin une musulmane authentique, mais de remédier à ma schizophrénie. J'ai toujours dissocié mon identité musulmane de mon identité "française". Quand j'étais avec les mécréants, je ne cautionnais pas toutes leurs actions et el hamdoulillah, mes parents m'ont aussi préservée quand je les cautionnais (interdiction d'aller à des fêtes (anniversaire et autres)). M'éloigner des tentations même si je n'y suis pas tentée, c'est déjà éviter d'être atteinte par ma propre indifférence. Le pire était pour moi, quand je pouvais être musulmane, en présence de musulmans, mais que c'était en leur présence que j'étais le plus atteinte dans ma foi ! Car il est plus facile de refuser le pêché proposé par le mécréant que lorsqu'il vient du croyant, la pression est tout autre ! J'aurai aimé trouver auprès de mes amies, si elles avaient pu être croyantes, une stimulation spirituelle. J'en ai besoin, car on a jamais assez de rappels. Je me suis rendue compte que j'en avais besoin en voyant ces sœurs à la fac. J'ai été proche d'elles, mais je n'ai jamais été des leurs, je leur ai apporté la stimulation intellectuelle et elles m'ont apportée la stimulation spirituelle, mais je n'ai pas pu devenir leurs amies (il n'y a pas de raisons particulières, peut être simplement à cause de l'entremise de sheitan, pour qu'elles me repoussent et que moi je me complaise dans mes relations avec les mécréants). Donc je dois cultiver ma différence pour arrêter d'être aveuglée. Cependant dois-je rompre tous les liens que j'ai parfois tissé et renforcé à l'aide de beaucoup de temps ? J'ai une partie de la réponse (j'ai surement aussi du mal à accepter toute la réponse en entière, car je pense que je la connais dans le fond) en cultivant ma différence, il est certain que certaines de mes "amies" s'éloigneront, mais s'il reste des vraies amies qui acceptent toute ma foi ? Peut-on dire qu'elles sont des vraies amies, alors que les vraies amies nous font aimer Allah ? J'ai de la loyauté, mais n'est-ce pas une ruse de sheitan ? J'en viens aussi à mon 2ème immense problème celui-ci, immense non pas dans la difficulté à le résoudre (quoique...), mais immense dans son mal.
  2. 2) Je ne porte pas le hijab. Voilà le moyen le plus simple de cultiver ma différence, en quittant une bonne fois pour toutes les critères de beauté de la société, la pression inutile de la préoccupation de son apparence pour concentrer son attention sur le travail de sa beauté intérieur. Mais pire que ça, c'est se soumettre à Allah. J'ai les larmes aux yeux à cette pensée. Dieu que j'aime et qui m'aide continuellement, je ne suis pas capable de me soumettre à Lui et de chercher à Lui plaire en accomplissant un devoir OBLIGATOIRE du musulman. C'est un mal qui m'affaiblit énormément, je sais désormais que ça me fragmente beaucoup et que ça entretient ma schizophrénie. Si je mettais le hijab, je pourrai plus facilement me dissocier des mécréants. Mais je ne le mets pas ? Pourquoi ? Parce que j'ai peur du regard des autres, et je souffre de le penser ! Parce que j'ai peur d'eux et non pas de Dieu ! Voilà un cercle vicieux (je ne mets pas le hijab, du coup je fonds dans le décor, comme je fonds dans le décor, je ne cultive pas ma différence, comme je ne cultive pas ma différence, je ne mets pas le hijab...). Le pire est que j'aime le mettre, je viens aux cours avec, car on m'a dit de le faire par respect, mais aussi que c'est un moindre mal, moins de haram, quel mal à cela ? Je ne peux tout de même pas m'empêcher de me sentir encore plus mal, car je le mets pour respect par les autres et par pour respect pour Dieu ! C'est vraiment une souffrance. Quand j'allai à la mosquée à côté de ma fac, j'avais l'impression d’arracher mon cœur quand je le retirai en ressortant, j'aime aller à la mosquée, j'aime prier, j'aime rendre visite à Dieu, mais tout juste derrière, je retire mon foulard. Je fais du haram, ça m'a déprimé et ça me déprime encore. Il faut que je remédie à ça !  Je demande de l'aide à Dieu et je vous en demande à vous aussi, c'est en changeant mon intériorité que je changerai mon extériorité... Que Dieu me pardonne ma faiblesse et renforce ma foi.
  3. 3) Le troisième problème qui découle des deux autres et qui les alimentent est que j'ai besoin d'affection. Voilà un problème qu'il a fallu que j'admette et que je cherche profondément en moi ! Car d'autres symptômes (pêchés) le camouflaient. J'ai essayé de remédier à ses pêchés, mais ils ne sont que la conséquence du véritable problème. C'est bizarre à dire, mais je crois qu'il faut que je me marie, j'ai besoin d'être aimée et d'être entourée, je sais que c'est normal en tant qu'humain, mais c'est peut être bizarre à admettre car ça alimente ma faiblesse et que personne aime admettre ses faiblesses. De ce problème découle surement le fait que je cherche à plaire aux autres et non à Dieu et que j'ai commis des pêchés. Ca rentre aisément dans le cercle vicieux...

Mon auto-diagnostique est incomplet, je ne sais pas profiler, du coup la connaissance de soi en vue de trouver des remèdes par moi-même n'est pas entièrement possible, aussi je m'en remets à vous qui avez un plus grand savoir et beaucoup d'expériences pour mieux m'analyser. J'admets mes faiblesses ici car je veux sincèrement les combattre, je préfère avoir honte en les admettant devant vous, devant les autres s'il le faut, que devant Dieu, lors du jugement dernier. C'est une pensée qui me terrifie et j'espère que Dieu me laissera vivre assez longtemps pour mourir en étant une musulmane authentique, en me laissant assez de temps pour me réformer et me racheter. Je les admets aussi, parce qu'une fois admis, on ne peut plus revenir en arrière, si je ne les combats pas maintenant, je ne changerai pas et pire ! Ça serait comme les accepter, les infirmer et donc faire de moi un démon, ou une complice de démon. Que Dieu m'en préserve.

Vous pouvez mettre ceci sur le site, si ça peut avoir une quelconque utilité, vous pouvez me demandez quels sont les pêchés que j'omets volontairement d'énoncer dans le 3) si cela semble nécessaire que je m'expose totalement. (Désolée si je vous dis ça, je ne vous dis pas quoi faire, je crois que j'ai simplement besoin de me préparer psychologiquement si jamais vous le faites vraiment (rires)).Je veux changer, alors tout ce qui peut m'aider à le faire, je veux le faire, j'espère le faire et j'espère que j'aurai la force de le faire. Que Dieu me donne la force et le courage de le faire, pour que je puisse enfin Lui plaire.

C'est difficile, mais incha'Allah j'y arriverai !

Barak'Allahou fik(om) et merci de m'avoir lue.

Wa ahléikoum salam orti al ‘aziza,

Vous avez réussit à faire un excellent diagnostique de votre propre état intérieur. Je ne vois pas qu’est-ce que je peux ajouter à votre analyse, tellement vous avez été sincère, profonde et précise ! Si ce n’est, peut être, apporter plus de détails concernant la question de l’amitié avec vos amies mécréantes. Je sens en vous un potentiel immense qui, je l’espère, ne tardera pas à être exploité positivement ! Et si un devoir m’incombe vous concernant, celui-ci consistera à vous montrer de quoi vous êtes capable et comment vous pouvez en être capable, et ce, afin que par vous-même, vous puissiez vous auto-développer de sorte que votre développement devienne, bi izni lah, exponentiel ! C’est un peu cela, que de faire de la thérapie spirituelle : faire ressortir le meilleur des gens en étouffant et en canalisant leur négativité ! Le monde de l’intériorité, celui de la pensée et de l’émotion, est un monde magnifique et sans rivages et je vous sens capable de faire partie des rares personnes susceptibles de le maîtriser, en sachant distinguer avec précision tout ce qui peut le traverser ! Et c’est par la maîtrise de notre intériorité que nous pouvons justement influer sur le monde extérieur afin de jouer un rôle dans le changement du monde que l’on attend de tous nos souhaits !

J’aimerais noter, au passage, la différence qu’il y a entre une enfance de souffrance et une enfance d’amour et d’harmonie car visiblement vous avez grandit dans un foyer préservé du chaos relationnel par lequel nous pouvons caractériser, hélas, la majorité des foyers des musulmans de France ! Ce chaos qui explique pourquoi beaucoup de nos frères et sœurs ont sombré dans la transgression, ou n’ont pu exploiter leur potentialité, car il est vrai qu’il est pratiquement impossible, en effet, de réussir en grandissant dans un foyer où les parents se détruisent devant leurs propres enfants sauf ceux qu’Allah aura, bien évidemment, préservé !

Ainsi, il est donc fondamentale de ne pas oublier la constante environnementale dans la constitution d’une personnalité car comme nous l’avons appris lors du séminaire en thérapie, des gens bons dans le fond peuvent devenir mauvais à cause du décor ou des circonstances de la vie, et c’est la mission de l’éducateur spirituel que de montrer, à ces personnes dont l’apparence est mauvaise, qu’il existe une bonté supérieure à l’intérieur de chacun d’entre eux, à laquelle ils peuvent donner la prédominance, et ce, en compensant le manque à l’origine de leur éloignement par rapport à Allah ! Le manque d’affection, d’amour et d’unité, si essentiel à la croissance équilibrée !

Pour revenir sur le sujet de l’amitié, je tenais à féliciter votre franchissement de la station de l’éveil car vous avez manifestement compris ce qu’impliquait cette station, en l’occurrence l’action de cultiver sa différence ! Sachez qu’il existe de bons mécréants, particulièrement ceux qui sont utiles à la pratique de notre foi, et ces mécréants là méritent notre amitié, une amitié évidemment relative à l’utilité sincère qu’ils pourront nous apporter car souvent effectivement ces derniers s’interposent devant les ennemis de l’islam pour les empêcher de nuire aux croyants, particulièrement les chrétiens sincères. Ainsi, il faut bien distinguer le mécréant utile, de celui qui ne l’est pas car l’amitié avec le second est un facteur de développement du complexe d’infériorité et donc de dépersonnalisation si nous ne sommes pas des polarisants au sein d’un groupe ! Il n’est donc pas permis de prendre pour amis des mécréants qui ne sont pas utiles à notre foi, sauf dans le cas où nous influons sur eux, plus qu’ils n’influent sur nous, car dans ce cas, par la grâce divine l’islam peut gagner progressivement leur cœur et les mener à la conversion!

A titre de confirmation de votre développement spirituel, je vais faire suivre votre seconde lettre qui confirme l’idée que j’ai de vous : à l’intérieur de vous sont exposés, face à face, deux miroirs qui réfléchissent une lumière dans un jeu sans fin ! Qu'Allah préserve votre progression spirituelle jusqu'à son parachèvement !

Désolée de vous réécrire alors que vous ne m'avez pas encore envoyé votre réponse concernant mes problèmes, mais j'ai encore besoin de vous exposer quelque chose. Je crois que je vous écris pour ne pas reculer, c'est comme présenter un projet devant un jury, une fois que vous leur dites ce que vous comptez faire, vous ne pouvez pas revenir bredouille sans avoir essayé au préalable d'obtenir des résultats. Vous faites figure d'autorité pour moi, vous êtes mon professeur et vous me demandez de vous rendre des comptes en me donnant des devoirs à faire, comme le prêche pour cette semaine. Donc c'est à vous que j'énonce en premier ma décision : je vais mettre le hijab avant août incha Allah. (Enfin en "premier"... c'était Dieu Le Premier) Avant je ne l'avais jamais décidé, c'était toujours dans un futur plus ou moins proche dans ma tête, avec à chaque fois l'idée de le faire en début d'année scolaire pour me faciliter la tâche, mais ça n'avait jamais été une vraie décision. Mais cette fois ma décision change un peu, déjà c'est une décision, une vraie, donc je ne reviendrai pas dessus et cette fois, j'ai décidé de le faire avant de partir au bled or partir en vacances est, pour moi, synonyme de beaucoup de tentations faciles, notamment allez à la plage et faire d'autres activités, qui dans la manière où je les pratiquerai, m'éloigneront de Dieu et ne pourraient que m'apporter Sa désapprobation. C'est aussi une difficulté parce que ces tentations, comme le mot l'indique, me tentent lol ! Mais, si je le mets, je me protège, donc c'est aussi une facilité. Je ne vais pas mettre le hijab et me balader en maillot de bain, aussi long soit-il. Je ne sais pas si c'est le bienfait de ramadhan, mais pour la première fois, hier, à ma grande surprise, lorsque je m'imaginais mettre le hijab, je n'éprouvais pas de difficultés. D'habitude, quand je m'imagine le porter, je ressens une gêne, ou j'éprouve de la difficulté, je ne sais pas vraiment comment l'expliquer. Cette fois, j'ai imaginé ça comme quelque chose de facile et normal, al hamdoulillah. C'est peut être le bienfait de ramadhan parce que mes actes d'adorations se font en plus grand nombre, donc je dois renforcer quelque part ma foi, et puis je pense plus à Dieu par conséquence. Ça doit aussi être parce que, de par mon éducation, ramadhan a toujours été un mois pieux passé en famille avec la volonté de plaire à Dieu en faisant des bonnes actions et en évitant encore plus les mauvaises, du coup, ce n'est pas un mois où je sors avec mes amies, parce qu'il est préférable de ne pas perdre de temps durant ce mois béni. Et c'est aussi grâce à vous et vos cours, parce que je médite plus sur les choses utiles, notamment de cultiver ma différence pour me préserver (baraka Allahou fik). C'est peut être tout simplement Dieu qui me facilite aussi, même dans l'imaginaire. Quoiqu'il en soit, j'ai pris ma décision et je ne reviendrai pas dessus incha Allah. Que Dieu m'aide, me facilite et m'empêche d'affaiblir ma décision. S'il vous plaît, si ça ne vous dérange pas, faîtes des dou'as pour moi. Je vais faire un maximum pour concrétiser cette décision, déjà je dois acheter des vêtements pour les vacances, un autre bienfait de Dieu est que ça fait bien 2/3 ans que je n'ai pas fais beaucoup de shopping, je manque de vêtements, par conséquent, il me sera plus facile de refaire ma garde robe et c'est les soldes al hamdoulillah ! (J'espère que vous rirez pas trop en lisant ça) Un autre bienfait est que ma mère avait pris la décision, il y a peu, d'être enfin plus autoritaire concernant notre style vestimentaire (à ma sœur et moi). Elle a pris connaissance (sûrement) du châtiment et de l'extrême colère de Dieu concernant le port du jean/pantalon qui laisse tout voir de ce qu'il ne faudrait pas voir. Je dis sûrement parce que je n'ai pas vu/lu/entendu le dars qui lui a fait peur. Je vais en profiter maintenant pour lui demander, j'ai envie de mettre le hijab pour plaire à Dieu, par amour pour Lui, mais j'ai aussi envie de le mettre par crainte de Lui. Je vais essayer de tout savoir sur les pêchés que je faisais/fais. Il y a dans l'ignorance du mal de la lâcheté, car on commet souvent le mal sans connaître son ampleur et après on a que nos larmes pour pleurer... Bref, désolée encore de vous racontez ma vie, mais c'est un peu mon processus de thérapie. Ma manière de graver dans la roche mes décisions et mes ambitions, si je l'avais juste écris sans vous l'exposer, ça n'aurait été qu'entre moi et moi (et Dieu), mais en m'exposant, c'est comme le crier sur tous les toits, c'est bête, mais ça me met la pression. C'est une bonne pression. Désolée de faire de vous une pression lol ! Je vous ai exposé mes faiblesses pour obtenir votre aide mais en réalité, j'aimerai être assez forte et courageuse pour réussir mes épreuves par moi-même. Je voulais vous exposer mes faiblesses avant que vous me demandiez de le faire (station de l'humilité), je voulais le faire de moi-même quelque part. Ou peut-être que j'ai un peu peur de vous aussi (lol) et que je voulais échapper au face à face, même si je n'y échapperai pas. Mais même s'il y avait une chance qu'au final vous ne me demandiez pas de le faire, parce que vous alliez nous profiler, mais vous nous aviez jamais dis que vous alliez nous demander de tout vous dire, la vérité est que j'ai encore plus peur de Dieu. Et je n'ai pas menti, je préfère avoir à vous dire mes fautes à vous que de les dire à Dieu sans les avoir encore rachetées. J'espère que je me rachèterai auprès de Dieu. Je veux vraiment être une musulmane authentique, surtout avec ce qui se passe maintenant. Il n'y a plus le temps de tergiverser ou de remettre au lendemain ce que l'on veut et doit faire pour aujourd'hui. La vraie force aurait été de me décider pour maintenant, tout de suite, me dire, non pas je vais le mettre, mais je le mets. Je suis faible encore ! Mais il y a vraiment un bienfait dans toute chose, même dans la fin du monde, si ça nous fait un peu peur et bien qu'on utilise cette peur pour nous améliorer. Si c'est pour bientôt, qu'on se dépêcher alors de s'améliorer. Mais il y a de la tristesse à penser que, malheureusement, il faut qu'on nous mette la pression pour qu'on fasse les choses qu'on nous demande de faire. J'aurai aimé faire les choses par la force de ma volonté uniquement, pour Dieu, par peur de Lui et non pas de Ses épreuves. Que Dieu pardonne ma faiblesse. Merci de m'avoir lue et désolée encore de faire de vous un mélange d'exutoire, de psychologue et todo list ! Je ne sais pas si c'est volontaire, ou si c'est parce que vous ne m'avez pas encore répondu, mais je vais vous demander de rester froid et distant encore, comme un professeur sévère. Ne me donnez surtout pas d'approbation, pas tant que je n'aurai pas vaincu mes faiblesses (il se peut aussi que vous m'en donniez pas après lol, mais ce n'est pas grave, ce n'est pas nécessaire). J'ai peur de me satisfaire de votre seule approbation si vous êtes gentil, compatissant ou autres maintenant. C'est l'approbation de Dieu que je veux et je ne dois pas l'oublier. Désolée de vous demandez ça, je ne cherche pas à vous dire ce que vous devez faire. Merci encore

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