Consultation thérapeutique de groupe (réunion en ligne) -sur rdv Rejoindre la réunion

Arrow up
Arrow down
Written by Mahdy Ibn Salah  •  Category: Spiritualité  •   •  Hits: 2414


Que restera-t-il de notre existence propre auprès des gens que nous avons côtoyé durant cette vie quand nous finirons par souffrir de la solitude de l’éternité après notre disparition ?

Salam 3aleikoum, mes frères et soeurs fillah,

Je me suis arrêté sur cette question, et je suis arrivé à la conclusion, que nous existions, en réalité, que pour 3 types de personne : pour Allah, pour nous même, et surtout pour les gens !


Cependant, quand nous mourrons ou que nous nous séparerons, alors notre existence pour les autres : s’évapore souvent de leur conscience, jusqu’à ne devenir qu’un lointain souvenir rangé dans un casier poussiéreux de la mémoire !

Même les gens les plus proches, ceux que l’on a le plus aimé dans cette vie, comme une mère, un enfant ou un amant, n’échappe pas à ce triste sort de l’effacement d’une personnalité que produit le temps qui passe quand la proximité avec cette dernière n’est plus !

Est-ce que l’existence en notre conscience d’une personnalité est conditionnée à sa proximité ?

Hélas, la majorité des gens fonctionnent ainsi, ils ne vous considèrent en leur poitrine que tant que la relation est entretenue par de la proximité, de la chaleur physique, et de l’échange palpable !

Seuls ceux qui aiment en Celui qui ne disparait pas peuvent conserver votre existence en leur conscience malgré votre absence autant qu’elle ne le fut durant votre présence à leur côté !

Qu’Allah fasse que l’on puisse nouer des liens éternels de sorte que la solitude du temps qui passe, et qui réduit consécutivement notre existence dans la poitrine des gens ne nous affectera pas, le jour où petit à petit nous finirons par n’exister seulement que pour notre âme et pour Celui qui la maintient en vie…

Je ne sais pas pour vous, mais pour ma part : je trouve triste de nouer des liens qui n’existent qu’un temps défini et qui finissent par se consumer proportionnellement à la longévité de la distanciation quand cette dernière s’est opérée par un décès ou une séparation circonstancielle !

Je reste persuadé que lorsqu’il y a de la réciprocité dans un lien alors rien ne peut le briser, pas même la mort, tant que bien évidemment ce lien repose en Allah, et en Allah seulement, car les liens qui reposent sur autre chose comme le sang, l’alliance maritale, ou l’amour égoïste : finissent toujours par se consumer, et ce, quelque soit le degré de l’intensité que fut la relation en terme de sentiments !

On pourrait poursuivre la réflexion, et aller plus loin, en essayant de comprendre comment pouvons-nous parvenir à frissonner quand nous nous remémorons des gens qui ne sont plus à nos côtés, ou qui ne furent pas de notre siècle, mais qui ont participé à la construction de notre personnalité comme les prophètes ou les grands savants par exemple ? Comment des gens qui ne nous ont pas connu peuvent-ils avoir un effet sur nous ? Sont-ils conscients de cet effet à notre égard ? De sorte qu’une relation puisse exister par-delà le temps et l’espace, le connu et l’inconnu…

Et, si une relation existe par-delà l’espace et le temps, n’est-il pas démontré que le moteur de cette dernière ne peut être que Celui qui échappe à l’espace et au temps, et qui permet par l’entremise des anges d’assurer le pérennisation d’un flux positif même après la mort des gens qui furent des sources de luminosité durant leur vivant ?

Plein de questions m’assaillent en ce moment, car je suis à la recherche du vrai et de l’authenticité, et ce, particulièrement dans les liens…

Je n’ai certes pas trouvé toutes les réponses à mes interrogations mais ce dont je suis convaincu : c’est qu’il n’y a rien de vrai dans un lien que le temps finit par consumer…

Mahdy Ibn Salah











  • No comments found