Salam Aleykoum Mahdy, J’ai quelques questions à te poser. Incha Allah qd bébé va naitre que dois-je faire ? En sachant que jirai seule à lhopital normalement (c’est moi qui doit lui réciter ds loreille) ? Ensuite pr la circoncision ya t’il des règles claires ? Et pr la akika (c’est pas obligé de prendre deux moutons – étant donné que je vais devoir payé) ?? mais que je compte qd même faire un repas… Ensuite dernière question : jai rencontré une fille ici qd j’ai été à lhotel social quelque jours elle a 22 ans deux enfants française reconvertis. Elle ma dit son souhait récemment de prdre un chien, je lui ai dit quil ne fallait pas en lui expliquant ce que je savais… et hier jai trop ressenti un mensonge (soit un homme soit un chien) et tt à lheure elle mappel et me dit jai quelque chose à te dire… et la je lui dit ta acheté un chien ! Elle me répond oui cmt tu sais etc… ! Bref, un chien qui coute 1000 € je lui redis les textes etc… et elle se cache derrière un ami a elle qui lui a dit que pour faire plaisir à sa petite elle pouvait : - ( etc etc je lui explique que Dieu passe devt nos enfants… bref elle na plus rien dit et on aurait dit quelle regrettait je lui ai conseillé de sen débarrassé… Donc quel doit être ma réaction maintenant ? javoue que ça membete daller chez elle maintenant… Dois-je continuer cette relation en allant de temps à autres chez elle (ma fille et sa fille on le même âge) ou dois-je éviter ? Dsl j’ai un doute. Merci. Bon week ! A bientôt. Salam
Salamou halaykoum cheikh mahdy, je vous contact car ma femme ayant decidé d'accoucher a domicile, elle m'a demander ce qu'il fallait faire du placenta ? c'est vrai qu'a l'hopital la question ne se pose pas, mais quand elle ma dit qu'il fallait l'enterré ou d'autre chose etrange, j'ai compris qu'il devait y avoir de belle legende a ce sujet. et j'en profite pour vous demander si il y avait des sunnan a faire pour l'acceuil d'un nouveau née ? barakallah ofik.
Salam alaykom,
Vos questions se rapportent au même sujet, celui des actes à pratiquer à l’occasion d’une naissance. Il y a divergence sur le caractère obligatoire ou recommandé de certains de ces actes. Par ailleurs, il existe de nombreux hadiths sur ce sujet : certains sont authentiques et d’autres dont la chaine de transmission est faible. Il est donc assez difficile de faire état, de façon détaillée de tout cela, alors je vais me contenter de faire un petit résumé assez général sur ce qu’il convient de faire lorsqu’Allah fait don d’un enfant.
Parmi les actes connus :
- Prononcer les paroles de l’adhan et l’iqamah dans les oreilles du nouveau-né
- Procéder au « Tahnik »
- Sacrifier un animal
- Raser la tête du bébé
- Donner un beau prénom
- Circoncire l’enfant
Le premier acte consiste à réciter à voix basse l’adhan dans l’oreille droite et l’iqamah dans l’oreille gauche de l’enfant. Ceci a pour but non seulement de faire en sorte que la première chose que le nouveau-né entende soit la mention d’ALLAH mais également d’éloigner le diable de l’enfant afin qu’il soit préservé de son mal. Mais le hadith évoquant cette tradition comporte une faiblesse dans la chaine de transmission et Sheikh Albani va même jusqu’à dire qu’il est inventé. Ainsi certains estiment qu’il n’y a pas de mal à pratiquer cet acte tandis que d’autres incitent à le délaisser.
Le second acte, le « Tahnik », est le fait de frotter le palais de l’enfant avec un morceau de dattes préalablement mâchouillé par une personne pieuse. Il est en effet rapporté un hadîth de Abû Barda, d’après Abû Mûssa qui dit : « Comme j’avais eu un garçon, je l’emmenais au Prophète (alayhi salat wa salam) qui lui donna le nom de Ibrâhîm, lui massa le palais avec une datte ». [1]
Le troisième acte est le sacrifice d’un animal. D’après El-Hassan Ibn-Samoura, le prophète (alayhi salat wa salam) a dit : « chaque nouveau-né est tributaire de sa ‘Aqiqa’, qui est sacrifiée le septième jour. Son crâne est aussi rasé et un nom lui est donné ce jour-là ». [2] Cette pratique a ainsi été jugée obligatoire par certains tandis que d’autres, en font une simple recommandation, eu égard au hadith selon lequel le prophète (alayhi salat wa salam) a dit : " Quiconque a un nouveau-né et aimerait faire le sacrifice, qu'il le fasse." [3] Certains savants affirment qu’ALLAH n'aurait prescrit cela qu'en vue de libérer le nouveau-né du joug de satan car ce dernier a juré d’égarer les fils d’Adam.
S’agissant du nombre de bêtes à égorger, Aicha (qu’Allah l’agrée) rapporte que : « le messager d’Allah (alayhi salat wa salam) nous a ordonnés de sacrifier deux bêtes pour le garçon et une bête pour la fille ». [4] Quant au jour du sacrifice, l’animal « est immolé le septième jour, ou le quatorzième jour, ou le vingt et unième ». [5] Il est important de préciser que certains 3ulémas considèrent qu’il n’est pas interdit de procéder à l’immolation passé ces délais si une raison valable le justifie, tout comme nul grief n’est fait à la personne qui n’a pas les moyens d’accomplir ce rite.
Par ailleurs, beaucouppensentque la Aqiqah est un repas que l’on prépare et auquel on convie les proches, alors qu’elle ne désigne que le nom de la bête à sacrifier. Il n’est pas blâmable d’organiser un tel repas mais cela ne fait pas partie de la Sounnah. Pour ce qui est du partage de la bête égorgée, il convient de le faire en trois parts : une part pour les personnes nécessiteuses, une part les proches, une part pour soi.
Le quatrième acte est le rasage de la tête de l’enfant. Selon Abou-Râfi’, le prophète (alayhi salat wa salam) a dit à sa fille Fatima lorsqu’elle a accouché de Hassan « rase lui son crâne et fait une aumône en donnant aux pauvres l’équivalent du poids de ses cheveux en argent».[6]
Le cinquième est la circoncision. Selon le prophète (alayhi salat wa salam) la circoncision fait partie de la saine nature. La majorité des savants la considère donc comme nécessaire. Pour ce qui est de circoncire l’enfant le 7ème jour, Cheikh Ibn Baz juge le hadith faible. La circoncision peut donc être faite quelques jours voire quelques mois ou années après la naissance. Par ailleurs, le fait d’organiser un repas pour l’occasion n’est pas obligatoire mais uniquement permis.
Enfin, le prophète (alayhi salat wa salam) nous apprend que « c’est un droit de l’enfant sur son géniteur, le fait que celui-ci l’éduque bien et lui choisisse un beau prénom ». [7] Il appartient donc aux parents de choisir un prénom qui ne porte pas préjudice à l’enfant, qui possède une belle signification et qui est dépourvu de toute connotation associationniste comme cela était le cas à l’époque de la Jahaliyya.
Mon frère, pour répondre à ta question sur ce qu’il faut faire du placenta, il n’y aucun hadith qui en fait mention. Mais certains savants estiment, après s’être appuyés sur certains hadiths (n’ayant pas atteint le degré de l’authenticité), que tout élément qui sort du corps humain, tels que les cheveux, les ongles ou le sang, doivent être enterrés. Par analogie, ils ont conclu que le placenta pouvait l’être aussi. Cette pratique est donc seulement recommandée.
S’agissant de la question sur le statut du chien en Islam, il s’agit d’un animal qui est considéré comme impur et sale. Plusieurs hadiths mentionnent l’interdiction de posséder un chien. Ibn ‘Umar a entendu ces paroles de l’Envoyé de Dieu (alayhi salat wa salam) : « Quiconque acquiert un chien se voit retrancher chaque jour deux qirâts (Le qirât était une monnaie employée à l’époque) de son salaire, à moins qu’il ne s’agisse d’un chien de chasse ou d’un chien de berger. » [8] Par ailleurs, selon Abou Talha (qu’Allah l’agrée), le Messager de Dieu (alayhi salat wa salam) a dit: «Les Anges n'entrent pas dans une maison où il y a un chien ou une image». [9] Ma sœur, fais donc le rappel à ton amie en lui apportant les preuves tirées de la sounnah et si elle les rejette, alors explique-lui que la présence d’un chien te gêne et que tu préfères la voir dans un autre endroit que chez elle.
Nous vivons une époque où la Sounnah est délaissée et méprisée par les musulmans eux-mêmes, alors que le prophète (alayhi salat wa salam) nous a enjoints de nous accrocher fermement à sa Tradition. Les personnes qui font fi des enseignements de notre prophète, révèlent en réalité que leur foi n’est pas complète !
Qu’Allah nous fasse aimer
La Sounnah du noble messager
Et qu’Il nous aide à l’appliquer
Avec sincérité !
Raja d’Aix-en-Provence
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[1] Rapporté par Al-Bukhary et Muslim. Hadith authentique.
[2] Rapporté par Ibn-Mâja, Abou Dâoûd et Tirmidhî. Hadith authentique.
[3] Rapporté par Abou Dâoûd, Al-Hâkim, Ahmad.
[4] Rapporté par Tirmidhî et Ibn-Mâja.
[5] Rapporté par Ibn-Mâjah, El-Bayhiqi. Hadith authentique.
[6] Rapporté par Ahmed et El-Bayhiqi. Hadith authentique.
[7] Rapporté par El-Bayhiqi.
[8] Rapporté par Al-Bukhary et Muslim. Hadith authentique.
[9] Rapporté par Al-Bukhary et Muslim.