Comme un visage qui se perd
A contempler l’horizon d’un sol
Comme un cœur de pierre
Qui se soigne par des paroles
Comme un assoiffé dans un désert
A la recherche d’une épaule
Comme ces douces rivières
Qui ne parcourent que les nappes d’un sous-sol
Si les choses se distinguent par leurs contraires
Alors oh combien le vide me colle
Depuis que le tout par l’amour sincère
Me fait vivre une solitude qui rend folle
A l’évidence, il existe autant d’univers
Qu’il y a de cœurs et d’idoles
Autant de styles, autant de manières
D’aborder les mêmes choses sous l’angle du symbole
Moi, par rapport au courant, je marche à l’envers
Depuis que la perle n’assume plus son rôle
De siéger comme une reine au sein de cette rivière
Qui ne coule, hélas, à la surface... que lorsque la roche devient molle