Qu’il est beau le silence,
Par lequel on se prémunit des méchancetés,
Qu’il est beau le silence,
Par lequel se purifient les cœurs entachés,
Mais qu’il est laid celui,
Par lequel s’exprime une lâcheté,
Oh ! Qu’il est laid celui,
Qui engendre et produit des cœurs brisés,
Ah ! Si vous saviez mes biens aimés,
Que rien n’est plus beau, en vérité,
Que les valeurs de l’honnêteté,
Ciments et ingrédients de toute pérennité,
En effet, toute liaison possède en soi, sa vérité,
Qui ne se mesure pas à une passion,
Mais à la capacité de surmonter,
Les épreuves, et donc d’anticiper les abandons,
Alors ne me dites pas ! S’il vous plaît…
Que l’intensité est un garant,
De la sincérité des sentiments,
Qui s’en vont comme, ils sont entrés…
Que la clairvoyance du serviteur,
Lui permette enfin de tirer une leçon,
A partir de ceux, qui dans le cœur,
S’introduisent toujours par effraction !
Car dans l’action de fuir, dans le silence,
Et ce, sans donner d’explications,
Se trouve un vol pour la conscience,
Qui fait souffrir par privation…
Le cœur possède, en effet, des droits,
Le droit de connaître les raisons,
D’un départ qui laisse dans le désarroi,
Et qui démontre la fragilité d'une intention !
Alors ne te retourne pas, mon bien aimé,
Et dirige-toi vers le Très Haut,
Vers Celui qui restera, à tout jamais, à tes côtés,
Quand les gens, un à un, te tourneront le dos !