Je suis à terre, le cœur meurtrit,
Et les diables s’en réjouissent.
Mon sang, je le sens, s’alourdit,
Le sol fait barrière à cet invisible précipice.
J’ai besoin de solitude,
Car profondément incompris.
J’ai besoin de plénitude,
Ou de fuir complétement autrui.
Je l’ai revu dans un songe,
Oh combien il était inouï !
Depuis le bonheur me ronge,
L’espoir tue autant qu’il donne la vie.
Je n’écris pour personne,
Que tout le monde m’oublie !
Je n’écris que pour ma propre personne,
C’est ainsi que je me fais une thérapie.
J’ai essayé de remplacer l’essentiel,
Et, humblement, je n’ai pas réussi.
J’ai donc levé mes mains au ciel,
Afin que le vide : se remplit !
Je crois avoir besoin de souffrir
Afin de vivre dans la mélancolie
Le reconnaissant reçoit pour offrir
Je Te dois ma passion et surtout ma vie !
Mahdy Ibn Salah