Si mon malheur se trouve dans ta gaieté,
Alors je me devrai d’accepter ma souffrance.
Par laquelle je marcherai le cœur amputé,
De me séparer de mon intérieure essence !
A-t-on déjà vu une ombre, de son corps, se disloquer ?
Comment peut-on séparer deux êtres dont le lien est intense ?
Si la vie naît de l’amour entre deux entités,
Alors je suis mort depuis que, par la pensée, j’accompagne ton absence !
Je frôle la folie même si rien dans mon apparence n’apparaît,
Car je sais transformer ma démence en intelligence,
Par laquelle, je comprends, ce que mon Seigneur souhaitait :
Faire jaillir de mes propres cendres, une digne patience !
Je brûle, de ma poitrine, tout ce qui s’y trouve et tout ce que j’ai,
Pour que la flamme de ta joie soit la plus immense,
Ton pourpre vivra ma fleur, par la mort d'un cœur, pour toi vidé,
De porter le manteau de la honte, jusqu'à crier du silence !
Gloire à Celui, qui dans sa sagesse, nous propose un marché,
Afin de tester la sincérité de nos alliances :
Celui d’échanger la joie de notre bien-aimé,
Avec nos douleurs intérieures et nos plus profondes souffrances !
Mahdy Ibn Salah