Il y a des souvenirs qui font mal
Et les plus douloureux ne sont pas les pires
Car il existe de beaux souvenirs qui peuvent nous rendre pâle
Quand justement l’on souffre d’un bonheur qui devient souvenir
Quand la pensée est source de peurs
Et qu’il n’y a point d’autre solution que de fuir
Pourquoi l’angoisse gagne-t-elle donc ce cœur
Qui, à la mention de ton nom, rentre en ébullition et ne cesse de frémir ?
Tout cela pour dire qu’il y avait quelque chose de profond
Quelque chose que je ne saurais dire sans trahir
Quelque chose qui me pousse à te destiner mes invocations
Combien seront sauvés grâce à des oubliés, dans le cœur desquels nous ne pouvons mourir
Depuis que tu n'es plus là, je suis comme un orphelin
Qui n’a plus de bouclier pour se protéger et se prémunir
J’aperçois au loin cette horde de serpents qui bavent le venin
Ô mon Seigneur ne m’abandonne pas à mon âme ne serait que le temps d’un soupir
Mahdy Ibn Salah