Salam "aleikoum,
Les arabes des pays du golfe sont connus pour leur richesse, si bien que souvent les gens les observent à travers le prisme de l’argent, développant de surcroît, chez eux, par réflexe de défense, une sociopathie relative, visible dans leur fermeture à l’endroit des gens qui n’appartiennent pas à leur classe.
Consécutivement à leur richesse, ils ne connaissent que très peu la corruption à la différence des autres pays arabes.
A la base, ils sont, pour la plupart, des bédouins et le bédouinisme se caractérise justement par l’incapacité à faire preuve de nuance. Du coup, intellectuellement, ils sont frappés par un réductionnisme qui peut s’avérer dangereux !
En effet, à titre illustratif, le mouvement wahabite qui est issu d’un arabe du Najd se caractérise par trois principaux traits :
- Le savoir
- Le réductionnisme
- L’impulsivité
Prenons l’exemple de la compréhension du hadith suivant : « Celui qui dit « il n’y a pas de divinité en dehors d’Allah » sans douter rentrera au paradis » A partir de ce hadith, les partisans du wahabisme iront jusqu’à rendre la « certitude » comme étant une condition de la validité de notre attestation de foi, et ce, jusqu’à conclure, par réductionnisme, que celui qui la prononce avec des doutes ira, consécutivement, en enfer !
La foi c'est quelque chose qui se savoure, c'est aussi des étapes qui se franchissent, et limiter la foi à des définitions ou à des conditions comme nous pouvons le connaître dans la discipline de la jurisprudence peut aboutir à des issues périlleuses : l’excommunication ou l’exclusion facile !
Le pseudo-salafisme qui est un mouvement issu du wahabisme se reconnait aux trois caractéristiques citées en haut ! Science, réductionnisme et impulsivité, du coup, il vous contraint, comme un borderline, à deux issues fatales :
- Une vérité qui vous réduit, si vous la confirmez
- Une fausseté qui vous condamne
La bonne intention ne suffit pas pour vouloir réformer, il faut impérativement joindre à cette dernière la vision globale car celui qui veut réformer en focalisant sur les défauts risquent indubitablement de tout détruire, et ce, au lieu de nettoyer la faille qui peut être insignifiante par rapport à l’immensité des qualités, quand, évidemment, on observe avec un œil global.
Mahdy Ibn Salah