Ô mon Seigneur, le vivant qui ne meurt pas
Je réponds à ton appel,
Celui par lequel,
Mes yeux pleurent, et la chaleur gagne mon cœur froid
Je n’arrive pas à lever mes bras
Je n’arrive pas à quitter mon lit
Je vis dans un profond désarroi
Toujours quand je te désobéis
Si la vie est synonyme de mouvement
Et la mort d’inertie
Le véritable vivant n’est pas celui
Qui vibre pour les créatures au détriment du tout puissant
En réalité, je me suis infligé des torts
Car il n’y a point de vie en dehors de toi
Je me suis orienté vers des morts
Qui, à mes cris de détresse, ne répondaient pas
Ô toi le beau, le vivant
Qui fais sortir une chose de son contraire par l’eau
Arrose la terre de mon cœur insouciant
Afin que la fleur de la foi, en ma poitrine, éclose
Et je te miroiterai
Dans ton sublime nom
En revivifiant les cœurs de tes serviteurs qui t’oubliaient
A poursuivre, ici-bas, des mirages et des illusions
Mahdy Ibn Salah