Ô mon Seigneur : j’invoque ton pardon,
Tu sais combien : je déteste l’hypocrisie,
Et je sais combien tu aimes les invocations,
Aussi pardonne-moi, si durant cette nuit,
Mon cœur vis-à-vis de ce que tu aimes : s’est endurci
Je ne te demande qu’une chose, en réalité,
Et ce, avant de pouvoir t’invoquer constamment,
C’est que tu me pourvois de la familiarité,
Par laquelle mon cœur sera, vis-à-vis de ta proximité : toujours conscient !
En effet, je ne veux pas gaspiller ma salive et mon temps,
A produire des formes sans fonds comme le font ces gens,
Dont les corps et les visages peuvent se tordre d’affliction,
Alors que leur cœur, vis-à-vis de ta présence, est absent !
Je sais que tu aimes les prétextes, Ô mon bien aimé,
Et tu sais que l’on n’aime pas t’invoquer le cœur absent,
Alors accorde nous la conscience de ta proximité,
Afin que l’on puisse enfin savourer le fait de te prendre comme Confident.
Mahdy Ibn Salah