Salam 3aleikoum, mes frères et soeurs fillah,
Comme une larme qui coule et qui évacue avec elle un mal-être, comme une encre qui donne forme à des mots qui portent en eux des douleurs…
Evacuer, c’est se libérer et se libérer, c’est goûter au bonheur, surtout quand ce que l’on renferme nous enchaine et nous enferme dans une tristesse ou un malheur !
Aussi, paradoxale que cela puisse paraître, il existe, par conséquent, des sentiments dans notre intérieur ou des personnes d'ailleurs, qui peuvent devenir notre enveloppe, notre extérieur, et ce, jusqu’à ce que cela soit ce que nous ressentons pour eux : qui nous emprisonne !
Il est donc naturel de chercher à se libérer d’une pression négative, puisque c’est un droit de l’homme que d’être heureux, mais là où une grande majorité de gens fautent, c’est que la voie qu’ils empruntent pour expulser cette négativité n’est pas saine !
En effet, on peut évacuer d’une manière saine comme les pleurs ou l’écriture, comme on peut évacuer par des provocations de colères, ou des péchés derrière lesquels se trouvent des plaisirs illicites car le plaisir est le contraire de la peine et souvent les gens qui souffrent veulent oublier leur douleur en s’adonnant à des actes qui soit font oublier la souffrance, soit procurent des plaisirs illusoires et temporaires à même de rééquilibrer la balance du moral !
Si c’est souvent notre déception à l’endroit du genre humain qui peut nous pousser à aimer l’être Parfait, si c’est souvent notre souffrance qui peut nous pousser à se réfugier auprès de Toi, alors ya Rabb, j’aimerais que tu nous permettes de revenir vers Toi même dans l’aisance sans qu’aucune tristesse ou solitude ne nous affecte…
Qu’Allah réunisse en ce Jour de fête, les personnes qui s’aiment et qu’ils puissent prendre conscience, dans la joie, de la valeur incommensurable d’être auprès d’eux…
Que nos pensées et nos gestes vont en direction de ceux qui sont oubliés, cachés derrière nos rires d’insouciance…
Que mon amour va vers ceux qui liront cette lettre et qui penseront à tort que je ne les particularise pas…
Votre frère
Mahdy Ibn Salah