Les ash'arites disent : Allah ta'allah existe sans endroits. Il est le créateur des endroits, avant qu'Il ne les crée, il n'y avait pas d'endroits. Celui qui est dans un endroit est limité, il a donc besoin de quelqu'un qui le limite, et celui qui a un besoin, ne peut être divin, car le non-besoin est un attribut d'Allah ta'allah... Le sans endroit, est inconcevable par la raison humaine, tel que le fait de savoir que Allah ta'allah a crée la lumière et l'obscurité, qui avait-il avant cette lumière et cette obscurité? Cela est aussi inconcevable pour la raison humaine, qui ne connait que la lumière ou l'obscurité ».
Le fait de dire que Dieu n'existe pas, par le seul fait que la raison ne peut concevoir la notion de « sans endroits » est de la mécréance! Que penses-tu de cela?» Renier une affirmation du fait que nous ne pouvons pas la concevoir est un acte de mécréance quand cette affirmation est confirmée par la révélation.
Il existe, effectivement, trois formes d'existence :
- l'existence externe et réelle
- l'existence linguistique c'est-à-dire au niveau de la langue
- l'existence interne et imaginative
Ainsi parfois, des choses existent uniquement à l'intérieur de notre esprit et pas à l'extérieur comme certaines doctrines fausses telle que celle de la « machine atomique » des furkanistes, et réciproquement des choses peuvent exister à l'extérieur et pas à l'intérieur de nous, comme Allah, le paradis ou l'enfer chez les athées.
Celui donc qui croit en une chose qui n'existe pas et celui qui renie une chose qui existe sont tous deux des mécréants quand il s'agit des doctrines essentielles à notre réussite finale. Que dire quand il s'agit de Dieu !
Les gens qui renient l'existence de Dieu du fait qu'ils n'arrivent pas à concevoir la notion de « sans endroits » sont par conséquent des mécréants qui prennent leurs égos comme des normes avec lesquels ils mesurent la réalité externe, alors que l'on devrait dire comme le disent : « Ceux qui sont bien enracinés dans la science: «Nous y croyons: tout est de la part de notre Seigneur ! »[1] Ce n'est pas notre vue qui doit établir la vérité à l'extérieur de nous mais c'est notre vue qui doit s'incliner et s'ajuster face aux vérités contenues dans la Parole de Dieu.
Soulignons, que celui qui commet un acte de mécréance n'est pas nécessairement mécréant. Reste à déterminer la preuve de l'accomplissement de l'acte en en toute conscience...
Wa billahi ta'ala taoufiq
Mahdy Ibn Salah
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[1] C3/7