Je me souviens d’une bagarre où un jeune avait terrassé son adversaire, visiblement bien plus costaud que lui, car ayant su éviter un coup, par lequel son adversaire s’est vidé de toute son énergie. J’ai médité cette anecdote et je suis arrivé à la conclusion suivante…
La force est une question d’énergie, et l’énergie est de deux sortes :
- - mentale
- - physique
Les forts physiquement ne sont pas nécessairement les plus forts mentalement et réciproquement.
Ainsi, lors d’un effort intense qui demande beaucoup d’énergie, si nous n’arrivons pas à gérer notre dépense énergétique, nous risquons d’arriver rapidement à bout de souffle, et donc de mettre un terme à l’effort ! Et l’abandon d’un effort peut être fatal, si notre épuisement joue en la faveur de notre adversaire qui aspire à nous terrasser !
C’est le cas de ceux qui physiquement sont forts mais qui des conséquences de la mauvaise gestion de leur dépense énergétique lors d’un effort se voient contraints de baisser les bras et d’abandonner en raison de l’épuisement de leur énergie mentale.
D’autres à l’opposé, qui sont forts mentalement peuvent se surpasser, parfois au risque de s’exposer à des dangers pour leur corps car quand l’énergie mentale est trop grande, elle peut pousser à ne pas tenir compte de l’épuisement de l’énergie physique, et peut nous amener à aller au-delà des capacités physiques.
Moralité, il existe différents types d’exercices par lesquels nous pouvons mettre en œuvre notre potentiel énergétique !
En effet, courir dans l’obscurité, sur une terre non aplanie, avec la peur au ventre, en direction de l’inconnu, et ce, sans situer la destination, vous mènera en moins de deux minutes à une accélération de votre rythme respiratoire, à un alourdissement de votre corps, et donc à un épuisement généralisé car cet exercice somme tous les exercices de dépense énergétique en raison de la demande variée qu’il exige !
Mahdy Ibn Salah