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Written by Mahdy Ibn Salah  •  Category: Profilage  •   •  Hits: 5876


As salam alaykoum, Je tenais à vous remerciez d'avoir contacté mon amie. Ensuite j'aurai une question à vous posez concernant le TDA/H (trouble de l'attention hyperactif ou pas) croyez vous qu'il s'agit d'un mal exclusivement lié à l'occulte ou alors à un réel problème d'ordre neurologique voir le deux? Ce trouble toucherait 20% de la population et serait la conséquence de notre alimentation moderne entre autres. Vous êtes vous penchez sur le sujet? BarakAllahoufik

Wa 3aleik salam, okhty al karima,

Je ne pense pas que ce trouble soit lié à un problème neurologique susceptible de se soigner efficacement par des médicaments.

Le TDA se reconnaît à la lenteur de la réflexion, à l’indécision chronique, à la rêvasserie, à la léthargie, et à la capacité à s’endormir rapidement.

Beaucoup de personnes affectées par ce trouble sont incapables de réaliser des missions basiques ! Ils souffrent d’une étourderie qui les pousse à rater ce qu’ils doivent faire, et ce, jusqu’à ce qu’ils ne tentent plus rien, et se limitent, par déduction, à ne plus rien faire.

Ils ne parviennent pas à cibler les problématiques et à essentialiser un discours de sorte qu’ils passent souvent toujours à côté de la plaque ! On dit d’eux qu’ils sont perdus ou déphasés et consécutivement dépressifs car à force de subir des blocages dans la vie : ils perdent naturellement espoir en la probabilité d’un épanouissement futur, de sorte de rentrer dans un cercle vicieux car à force d’échouer, ils perdent espoir en eux, et s’interdisent la délivrance étant donné que la délivrance passe par l’action qu’alimente à son tour : l’espérance.

Ils souffrent, par conséquent, de ne rien faire mais ne peuvent pas faire grand-chose non plus, en raison de la souffrance de rien faire qui les paralyse et les empêche de faire quelque chose jusqu'à atteindre le degré de la procrastination ! Aussi, ils se caractérisent par un manque d’énergie en raison du fait qu’ils sont incapables de se fixer des objectifs lointains susceptibles de stimuler leurs agissements présents.

Ils vivent une désorganisation mentale et pragmatique qui les empêche de produire de la cohérence intellectuelle et d’harmoniser par l’organisation leurs agissements.

Ce trouble n’est pas lié à une alimentation, il résulte d’une association entre un profil et un environnement. En effet, il existe des profils qui lorsqu’ils s’écartent de leur base sans une compensation susceptible de combler le manque déclenché : subissent un déséquilibre puissant dans la mesure où leur identité est étroitement lié à leur base ! Cela arrive quand un enfant s’écarte d’un parent dont il est fusionnel jusqu’à perdre ses moyens et son autonomie !

Aussi, pour remédier à ce trouble, il faut créer les conditions de la compensation et généralement l’affection ou le cadre de vie suffisent pour rétablir l’équilibre perdu car il existe effectivement des équilibres néfastes quand la relation parents/enfants s’opère dans l’infantilisation et non le développement.

C’est pourquoi, il est important de se pencher sur l’apparition de ce trouble car s’il a toujours existé cela reviendrait à dire que la personne serait hybride c’est-à-dire dédoublée et tendant vers un pôle de sa personnalité moyennant la rêvasserie.

Aussi, la différence entre un hybride et une personne affectée par ce trouble se situe dans la nature de la siamoiserie car certaines personnes sont siamois d’une siamoiserie familiale au point de perdre tous leurs moyens quand ils s’écartent de leur famille et d’autres sont siamois indépendamment de leurs propres familles au point de perdre pied à chaque fois que leur double, de la dimension onirique, prendra la prédominance dans la personnalité.

Donc l’analyse que nous donnons à ce trouble n’a rien à voir avec ce que vous pouvez lire dans la psychologie et la psychiatrie occidentale.

Wa bilahi ta3ala taoufiq
Mahdy Ibn Salah
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