Je me permets de vous contacter car beaucoup de personnes me conseillent de me rapprocher de savants de la religion pour exposer mon histoire et parler des études que j'effectue grâce au Coran. De plus, que je ne suis pas du tout issue d'une famille pratiquante, j'ai appris seule et uniquement avec le Coran et ce que Allah m'a fait vivre ici bas pour apprendre. Je suis maman de deux garçons Al hamdoulilah.
J'ai appris alors que mon fils aîné avait 3 ans, un diagnostic d'autisme. J'ai été apeurée et attristée au départ. Mais,soubnAllah ma peine n'a pas duré. Et cela même si je vivais des crises très violentes de la part de mon fils, j'ai toujours eu en moi cette interrogation. Et je me suis dit que si Allah me confie cet enfant c'est qu'il y a sûrement une raison importante, car rien n'est fait en vain par Allah. Je me suis dans un 1er temps, très investie dans le domaine associatif et cela me prenait beaucoup de temps. Et quand j'avais un petit temps de libre, je m'empressais de chercher sur internet en tapant sur le moteur de recherche " verset du coran sur l'autisme... autisme et islam..." Je ne trouvais rien. Alors j'ai ouvert le coran en 2013 dans le but de l'étudier entièrement. C'est alors, que j'ai étudié la sourate Al fatiha puis une trentaine de versets de la sourate Al bakara. Étant donné que La sourate Al fatiha m'a pris presque un cahier de 90 pages alors qu'elle ne fait que 7 versets, je me suis dit qu étudier tout le Coran de cette manière me prendrait peut être un siècle. Mais, c'est alors que je ne cherchais plus l'autisme mais autre chose et je ne sais quoi... Tout ce que je sais : est ce que je ressens: ce bonheur immense et le temps qui n'existe plus lorsque j'étudie. Alors, un jour, alors que je ne m'y attendais pas, Ma collègue de l'association pour l'autisme m'appelle et me dit : " il y a un homme qui est entré au centre. Il m'a dit félicitations pour ce que vous faites pour l'autisme. Et en partant il dit :Lisez la sourate 55". Bizarrement je ne l'ai pas étudié de suite. Un peu comme si, je devais d'abord régler certaines choses autour de moi. Puis, alors que le diagnostic pour mon fils cadet est aussi arrivé et que mon grand à commencé à s'aggraver d'un coup aussi bien physiquement que psychiquement. Et qu'aucun médecin ne pouvait m'aider. J'ai un jour ouvert le coran à la sourate 55 Et tout a commencé. J'ai alors compris le réel problème comme si les versets étaient clairs et explicites. Je suis allé dans le détail de la science. Et soubnAllah, depuis ce jour où j'ai pris mon téléphone pour appeler ma collègue de l'association pour lui dire ce que j'ai compris. Il n'arrive que des signes incroyables au point où des mères se sont réunis en groupe, pour soigner leurs enfants avec les bienfaits d'Allah. Je n'ai cherché aucun spécialiste, ils sont venus à moi. Chaque jour je remercie le seigneur car en effet je vois des progrès sur mes enfants mais pas seulement. Sur moi également, je deviens de plus en plus pratiquante et étudiante. Si je n'étudie pas une seule journée le Coran. Mon âme est triste. Je pense à Allah en permanence. Et mon étude s'agrandit chaque jour. Il y a des réactions différentes quand je lis ou j'expose quelques études ; certains ne comprennent rien du tout et limite, ne comprennent pas pourquoi j'étudie par exemple l'atome alors que des savants le font.... Et certains comprennent, certains ont pleuré, certains sont restés comme abasourdis, d'autres me disent j'ai des frissons c'est bizarre ect.. bref tout ce que justement je ressens quand j'étudie. La question qui revient a chaque fois ( pour ceux qui comprennent ) est " mais comment tu en es venu la?". En tout cas, cela motive les gens à étudier le coran. Je ne suis pas tombé sur la sourate 55 le Miséricordieux par hasard. En effet, je n'aurais jamais imaginé qu'une femme élevée dans la religion me dise un jour :" tu m'as appris plus sur ma religion en 1heure que mes parents en une vie". Ou, une autre " je sens que tu m'a aidé à me convertir ( alors qu'elle est déjà musulmane ). Je me suis alors dit que cela est bon car cela guide vers l'étude du coran pour les gens . Et alors peut être que je ne dois pas étudier seule dans mon coin et en parler. J'ai tout de même de l'appréhension car je me demande si je vais réussir à expliquer ce que je comprends, ce que je vois car en effet je vois les chiffres, les liens mathématiques entre les sourates, les leçons qui en sortent, la science , la médecine, l'histoire des différents groupes. C'est très difficile à expliquer en quelques lignes. Mais le sujet général est l'équilibre. Aussi bien, celui de la création des cieux et de la terre que celui qui réside en chaque être. Auriez vous des conseils à me donner pour mener à bien ma démarche ? Je dois rencontrer un Imam de la ville voisine car il souhaiterait que je lui en parle. Je vous remercie d'avoir lu mon mail malgré qu'il soit un peu long, j'ai essayé de synthétiser mais c'est pas évident.
Qu'Allah vous protège et vous soutienne dans tout le bien que vous souhaitez mener. Qu'Allah nous compte parmi les bien guidés et fasse de nos descendances des pieux, des véridiques, des sincères. Qu'Allah nous protège du mal des êtres qu'Il a créé et nous éloigne des hypocrites et des injustes.
Linda
Wa 3aleikoum salam, okhty al karima,
Concernant votre démarche de constituer des assemblés autour de l’étude du Coran, cette dernière est évidemment noble, et je vous invite à poursuivre votre élan ! En effet, en ces temps de perdition, il est plus que nécessaire de former des groupes afin de bénéficier de la protection angélique associée au regroupement, étant donné que l’isolement est une faille pour le diable qui se colmate par son contraire !
Aussi, je vous invite à lire cet épître que j’avais écrit à l’époque où je croyais encore en l’existence d’un avenir pour les musulmans de France : http://www.mahdyibnsalah.fr/images/PDF/manifeste.pdf
Je pense que vous trouverez, bi izni Llah, des outils pour mener à bien votre projet de constituer un petit groupe, ne serait-ce que dans la manière de le concevoir…
Ceci dit, ce qui m’interpelle dans votre courrier, c’est la question de l’autisme. En effet, il n’existe pas de remède radical à l’autisme, et la thérapie musulmane se prononce à ce sujet.
Vous savez parfois la sagesse nous convie à ne pas dévoiler certaines thèses quant à nos travaux en pathologie qui est la science qui s’intéresse à la compréhension des mécanismes d’une maladie, car certains cœurs sont évidemment impuissants à comprendre certaines sagesses, et le dévoilement de vérités risquent consécutivement d’être contreproductif !
Aussi, j’aimerais vous apporter quelques éclaircissements quant à l’autisme qui est une maladie qui a attiré beaucoup mon attention. Les deux postulats que nous pouvons émettre, à ce jour, sans nous tromper :
- C’est une épreuve pour les parents
- Il n’y a pas de remède à proprement parler
A partir de là, j’ai orienté mes recherches sur le rapport qu’il pouvait avoir entre le parent et la maladie de son enfant, c’est-à-dire avec plus de précision durant la période de la grossesse, et j’ai remarqué que certaines relations ou états toxiques de la mère pouvaient déteindre sur l’équilibre spirituel ou physique de l’enfant !
Aussi, tout épreuve peut se comprendre ! Dans le verset 74 de la sourate la caverne Allah a dit : « Puis ils partirent tous deux ; et quand ils eurent rencontré un enfant, [l’homme] le tua. Alors [Moïse] lui dit : « As-tu tué un être innocent, qui n’a tué personne ? Tu as commis certes, une chose affreuse ! » Dans ce verset, nous voyons qu’Al Khadir tue un enfant ! Une épreuve pour les parents, qui s’ils ne comprennent la sagesse de cette perte, se rebelleront naturellement contre Allah !
Or, al Khadir explique son geste dans le verset 80 de la même sourate : « Quant au garçon, ses père et mère étaient des croyants ; nous avons craint qu’il ne leur imposât la rébellion et la mécréance. »
A partir de là, nous pouvons comprendre que certaines pertes douloureuses peuvent se surmonter par la croyance au dogme du destin ! Or, croire au destin ce n’est pas se décharger et rejeter la faute vers Allah ! Bien au contraire, Allah peut justifier une épreuve par un passé comme il peut justifier une épreuve par le futur, et dans le cas cité dans la sourate la caverne c’est à partir du futur que l’épreuve se justifie d’où le fait que les parents peuvent éventuellement être innocents vis-à-vis de leur épreuve car certaines épreuves ne trouvent pas leur origine dans les manquements. Aussi, nous pouvons dire qu’il existe deux types d’épreuve bien qu’ils soient étroitement liés :
- Une par laquelle Allah aspire à combler nos manquements
- Une autre par laquelle il aspire à nous parfaire
De ce que je viens de vous dire, j’aimerais que vous compreniez que l’autisme est une maladie qui peut s’interpréter, et cette interprétation n’engage que moi, comme étant une protection de l’enfant vis-à-vis de lui-même ou des autres ! En effet, l’autisme se caractère par cette bulle qui empêche l’enfant de développer le sens du langage et donc d’entrer en interaction avec le monde environnant !
Les questions qu’il serait pertinent de poser ici sont : En quoi certains enfants naîtraient autistes plus que d’autres ? Et, quelles seraient les causes exactes de l’autisme ?
Ce que nous pouvons dire c’est qu’étant donné que se mélange l’épreuve douloureuse avec la notion lumineuse de protection alors nous pouvons parler de négativité involontaire ! En d’autres termes, il est possible que l’enfant autiste soit la victime d’une réception d’un flux négatif susceptible de troubler sa personnalité, et en raison du caractère involontaire de la conductivité de ce flux par les parents, ou de la sincérité de l’un d’entre eux, alors Allah peut préserver l’enfant par une bulle car il est évidemment préférable d’être autiste plutôt que d’être un futur psychopathe ou sociopathe par exemple !
Aussi, en ayant étudié le profil de certaines mamans d’enfants autistes : je suis arrivé à la conclusion qu’il existe effectivement des similitudes et des récurrences particulièrement durant la période de la grossesse entre ces dernières, et ce, à l’endroit des états mentaux et spirituels !
Je n’ai pas développé davantage cette étude car le poids des conséquences serait trop lourd à porter pour certains parents qui peuvent effectivement vivre une épreuve extrêmement douloureuse à l’endroit de leur enfant, et ce, à cause d’une belle-mère maléfique ou sorcière qui s’est identifiée à son petit enfant, de sorte que la synthèse entre l’identification maléfique et l’identification angélique des parents se traduise par une épreuve qui visera malheureusement la personnalité du nouveau-né, fruit de ces deux projections diamétrales…
Par déduction, selon cette étude, le meilleur remède à l’autisme, c’est la prévention…
Qu’Allah préserve les femmes enceintes de notre Oumma des relations toxiques susceptibles de les fragiliser durant la grossesse
Mahdy Ibn Salah