Salem aleykom
J'ai commis un grave péché sur ma soeur nous avons un d' écart.
Lorsque j'étais petite j'étais très pervers .
Lorsque j'ai atteint ma puberté tous est rentré dans l'ordre je priait et je jeunais et j'ai commencé a m'instruire dans la science religieuse.
Avec le temps j'ai oublié cette affreux péché.
Aujourd'hui j'ai 56 ans ma soeur 55 ans et nous ne nous parlons plus.
Je me suis repentie et excusez au près de ma soeur mais elle comme moi avons trop honte de ce qui c'est passé.
Je suis divorcée de mon ex mari car ma sœur lui a raconté se que je lui est fait subir durant notre enfance. Il ne vois pas son fils et me considère comme une perverse hors j'ai éduqué mon fils sur la religion elhamdullilah il prit depuis sa puberté et même avant elhamdullilah je suis entourée de soeur filah . Je ne me suis pas remarier car je me dégoûte je me trouve écoeurante .
Je souhaiterai payer se que j'ai fait subir a ma soeur ici bas que dois je faire pour expier se péché comment et a qui demander pour que je sois exécuter afin que je rencontre ALLAH laver de tous péchés.
Veuillez m'excuser pour cette question
Mais je suis au bout du gouffre au plus mal.
Qu'ALLAH vous préserve
Wa 3aleikoum salam,
Sachez que vous commencez déjà à expier votre péché, si vous êtes sincère car tout est équilibre et la douleur pour le croyant est une expiation ! Autant que le monde physique est régi par des lois précises qui ne laissent rien au hasard, il y a aussi dans le monde spirituel : celui des idées, des ressentis, des événements et des relations des lois précises qui régissent nos actes et nos épreuves.
Ainsi, si vous êtes sincère commencez à regretter votre faute sans exiger de réconciliation car d'ordinaire ce sont les hypocrites qui conditionnent leur repentance à la réconciliation comme si cette dernière ne pouvait être valide sans une réconciliation. Or, ceci démontre que le but de la réconciliation n'est pas le rachat mais le désir subtile de faire durer une toxicité !
Ainsi, c'est dans le droit de votre sœur de ne pas se réconcilier avec vous car pardonner ne veut pas dire réhabiliter. La question qu'il faut se poser est : êtes vous sincère dans votre démarche de repentance ? Car la non acceptation d'une douleur consécutive d'une faute démontre l'absence de réel et complète repentance.
Ainsi, il serait important de savoir si le mal accompli durant l'enfance s'est converti en une autre forme à l'âge adulte, et ce, jusqu’à ce jour afin de comprendre pourquoi autant d'animosité subsiste à ce jour à votre endroit, autant par votre entourage familiale que vous même !
N'y a-t-il pas une dualité où deux visages se sont associés durant votre vie, et ce, au détriment du visage positif qui exprime aujourd'hui ses remords par un désir de mourir sûrement impulsé par le visage négatif ?
En commençant par répondre à ces interrogations sincèrement, peut être que vous cheminerez plus rapidement vers la voie de la réalisation de la repentance.
Wa bilahi ta3ala taoufiq
Mahdy Ibn Salah