Il est une douleur insupportable au crâne que beaucoup de gens ont déjà subit sans qu’ils ne puissent l’expliquer, et qui découle la plupart du temps d’un ensorcellement nocturne, que ce dernier soit volontaire c’est-à-dire fruit d’un usage en toute conscience de démons assujettis, ou provoqué par la contrariété et la haine intériorisée d’une personne de l’entourage.
C’est pourquoi, à mon sens, nous devrions être moins tolérant à l’endroit de certaines personnes, sorcières conscientes ou inconscientes, parmi nos relations qui par des colères intériorisées sont susceptibles de nous faire perdre la raison. En effet, à subir constamment une douleur sans nom au niveau du crâne et du corps, il y a de quoi se défouler sur un mur ou sombrer dans une folie sociale par des singularités comportementales !
D’ordinaire, l’intensité de la douleur est proportionnelle à la proximité de la personne à l’origine du mal de crâne car il est impossible qu’une personne inconnue puisse nous affecter dans la mesure où il faut un lien actif en pensée dans un sens et passif dans l’autre par la reception de cette pensée pour que puisse s’opérer une connexion à distance !
Aussi, j’entends par ensorcellement nocturne l’action de subir durant le sommeil des attaques démoniaques qui nous déphasent totalement au réveil, de sorte que l’on a du mal à rester éveiller le jour en raison du mal de crâne qui nous pousse à redormir d’un sommeil qui ne sera jamais réparateur mais plutôt toujours destructeur. C’est, à titre illustratif, l’état que l’on connait lorsque l’on dort après la prière du ‘asr par exemple !
C’est généralement le processus qui caractérise d’ailleurs celui qui tombe dans le cercle vicieux de croire se reposer pour réparer sa fatigue mais qui en réalité ne fait, en se reposant, qu’augmenter celle-ci, de sorte qu’il se fatigue de se reposer !
En effet, la personne affectée par un ensorcellement nocturne subit durant son sommeil des attaques démoniaques qui aspirent à le lier davantage avec le monde invisible, en le déconnectant du monde réel, de sorte que durant l’éveil une lourdeur et un mal de crâne vont obstruer l’accomplissement de sa personnalité, et le pousser à le vider de toutes ses capacités, que ces dernières concernent la pensée ou tout simplement l’agissement…
L’individu dans cette situation se trouve, dès lors, en quelque sorte dépossédé de sa propre personnalité puisque n’ayant plus les capacités de faire ce qu’il faisait en tant normal ! Il devient ainsi un spectateur impuissant de sa propre personne, et donc simultanément une charge pour ceux qui l’entourent !
Il n’y a pas que les ensorcellements nocturnes provoqués par la sorcellerie, la connexion forcée de personnes laides intérieurement, ou la rage cachée, qui peuvent nous plonger dans un tel état ! Il y a aussi et surtout les piqures (Xeplion par exemple) et les neuroleptiques que les médecins des hôpitaux psychiatriques prescrivent à nos frères et sœurs, les déséquilibrant mentalement parfois à vie !
C’est pourquoi je considère ces psychiatres comme des assassins car la vie mentale est bien plus importante que la vie du corps dans la mesure où sans une vie intellectuelle, il n’y a évidemment plus d’autonomie et sans autonomie il n'y a pas plus de liberté ! En effet, il est important de souligner que c’est plus le traitement des psychiatres qui rend malade que la crise elle-même qui a contraint à l’internement psychiatrique ! A partir de là, nous pouvons dire que si un médecin soigne un patient pour une maladie qu’il croit soigner, quand le patient, en réalité, en est dépourvu, alors il va certainement encourager la naissance de cette maladie par ses propres traitements ! D’où le danger de laisser la raison de nos enfants entre les mains de ces criminels de la conscience !
Ainsi, nos parents sont responsables de ces meurtres de la conscience quand par ignorance et lâcheté à l’endroit du combat à prévenir d’une éventuelle crise future, ils disent « Amen » à tout ce que peuvent prescrire les psychiatres, qui parfois, des conséquences de leur mécréance, peuvent volontairement se réjouir de gâcher la vie de nos enfants musulmans, en choisissant la voie des traitements imposées à vie, suite à un mauvais diagnostique consécutif d’une simple crise isolée, liée, quant à elle, pour la plupart des fois à un concours de circonstances ! Il est vrai qu’il est parfois utile de calmer une personne par des médicaments quand sa déstabilisation mentale est susceptible d’être dangereuse pour la société mais il est irresponsable de généraliser un traitement et surtout de le rendre perpétuel car c’est justement cette irresponsabilité devenue chez certains psychiatres une règle qui cause la mort de la conscience de personnes soignables par un suivi personnalisé sincère !
Par Allah, il est illicite de laisser nos enfants dans des hôpitaux psychiatriques entre les mains de docteurs qui abordent la psychologie selon un angle qui n’est pas islamique, et qui voient de la schizophrénie, là ou nous, croyants et croyantes, verrons de la possession !
En effet, il n’existe pas de maladie du cerveau qui affecterait la pensée, les sentiments, les émotions dans l’islam car la raison est, pour nous, un acte du cœur et pas du corps ! Et la preuve se trouve dans un verset coranique suivant : « N'ont-ils pas parcouru la terre afin d'avoir des cœurs par lesquels ils raisonnent, ou des oreilles par lesquelles ils écoutent ? Car ce ne sont pas les regards qui s'aveuglent, mais s'aveuglent les cœurs qui sont dans les poitrines. »[1] Ainsi, il est suicidaire de laisser nos enfants entre les mains de personnes qui pensent soigner l’âme à partir du corps puisque ne croyant justement pas en l’existence de l’âme !
De la même manière qu’il est suicidaire de se tourner vers des pseudo-thérapeutes « musulmans » qui ont étudié la psychologie occidentale à l’université, et qui par leur incroyance en la possession, deviennent des alliés inconscients du démon puisqu’empêchant la lutte thérapeutique essentielle qui incombe à tout croyant, et qui consiste à refouler les idées et les émotions étrangères et négatives de notre être, de la même manière que nous devons refouler par ailleurs les pulsions naturelles de notre corps durant le mois de Ramadan, et ce, pour plaire à notre Seigneur, par la démonstration en actes, qu’il est le seul qui mérite de nous orienter, malgré les désorientations intérieures que nous vivrons naturellement durant notre existence, car le sens du terme « divinité » (al ilah) est justement ce qui nous dirige !
En guise de conclusion pour les personnes affectées par ces maux de crâne il faut :
- - Etre suivi, de près, par un thérapeute musulman compétent
- - Eviter de dormir particulièrement dans les moments à risque (après le fajr jusqu’à 10h environ ou après le ‘asr)
- - Déceler l’élément provocateur du mal de crâne et couper contact avec lui
- - Arrêter progressivement les neuroleptiques
- - Continuer de vivre en respectant un rythme normal malgré les handicapes intérieurs et se socialiser
- - Pratiquer des activités de réappropriation de la personnalité comme le sport ou la roqya par pression physique
Si le malade se bat contre la maladie en ne se laissant pas déposséder de sa propre personnalité alors la mal reviendra certainement vers son auteur ! Qu’Allah soigne les innocents victimes du mal des autres, en renvoyant toujours le mal vers ceux qui le répandent volontairement chez les gens !
Mahdy Ibn Salah
[1] C22/46