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Written by Mahdy Ibn Salah  •  Category: Croyances  •   •  Hits: 3002

Il fut un temps où l’adversité s’exprimait à travers l’opposition déclarée entre deux parties de sorte que l’opprimé puisse visualiser clairement son oppresseur.

De nos jours, la configuration a changé, car l’oppresseur est parvenu à camoufler son oppression par l’entremise du détournement de l’attention de sorte de faire porter la responsabilité vers un bouc-émissaire.

Savoir visualiser un adversaire est donc cruciale pour la défense et la victoire surtout quand l’ennemi cultive sa force par son occultation car à partir du moment où vous parvenez à le visualiser, vous pouvez effectivement riposter et concentrer de l’énergie, et ce, en premier lieu : mentalement.

La lutte mentale et intellectuelle doit effectivement précéder celle qui est physique car l’agissement désordonné mène inévitablement au gaspillage énergétique, qui à son tour, mène à la faiblesse et donc à la défaite !

L’écriture de ce manifeste a pour vocation de construire une pensée pour le musulman révolutionnaire qui aspire à définir un cadre, théorique et pragmatique, à son combat.

Ainsi, l’originalité de notre époque réside dans l’occultation des dominants, si bien que l’oppression s’opère de manière subtile à travers un système corrompu qui permet aux dominants de préserver leurs prérogatives, et d’accentuer leur oppression jusqu’à creuser un écart qui poussera les opprimés à se réveiller et à s’unir dans une inéluctable révolution.

Afin d’anticiper toute révolte, le pouvoir œuvrera à détourner l’attention du peuple en souffrance par la recherche d’un bouc-émissaire moyennant la déformation de la réalité et la fabrication d’un ennemi commun, de sorte de canaliser la négativité du peuple vers ce dernier afin d’assurer la paix des injustes au prix d’une guerre entre opprimés !

Aussi, le but de ce pamphlet est de montrer que la configuration actuelle de l’adversité a changé, dans la mesure où l’oppresseur véritable est un manipulateur, qui a mis en place un système injuste où le peuple et les musulmans sont les principales victimes de cette nouvelle donne, en raison du fait que les premiers sont les exploités et les seconds sont pris comme bouc-émissaires, de sorte que s’opère un triangle, qui peut se vérifier individuellement, nationalement et internationalement, et qui, de surcroît, nous mènera indubitablement vers une troisième guerre mondiale.

  • L’opprimé
 
La souffrance est la première indicatrice de l’injustice car l’injustice provoque de la douleur, en raison de l’agissement non conforme au droit, et sans la douleur nous ne pourrions-nous rendre compte de l’existence d’un agissement déviant à même d’expliquer notre souffrance.

Ainsi, la souffrance nous parle car derrière cette dernière se trouve le message de nos manquements. C’est pourquoi, il est possible de lire dans nos épreuves dans le sens où l’épreuve peut s’assimiler à un miroir par lequel nous pouvons observer nos écarts à l’endroit de la norme et de l’équité !

La souffrance n’est donc pas absolument négative car elle nous alerte d’une injustice, d’un danger, ou d’un disfonctionnement.

Il existe une souffrance où la responsabilité est individuelle mais il existe aussi une souffrance individuelle dont la responsabilité est collective ou étatique puisque c’est le système qui provoque de la souffrance par la concentration de la richesse entre les mains d’une minorité.

C’est pourquoi, dans la multiplication des maux individuels à traiter, il faut savoir voir une maladie collective et apporter une réponse à la hauteur du fléau car soigner des individus individuellement quand l’origine du mal est environnementale est un piège qui nous empêchera de résoudre le problème en profondeur dans le mesure où l’effort thérapeutique serait vain et l’énergie serait consécutivement gaspillée !

C’est la lutte contre la souffrance individuelle qui nous a mené à donner une dimension globale à notre combat car à force de soigner en vain des individus dont le problème résidait essentiellement dans l’environnement, nous sommes arrivés à la conclusion qu’il était nécessaire de nous concentrer sur la réforme des systèmes qui généralisent l’injustice, et qui produisent de l’inégalité et de la douleur !

  • L’oppresseur
 
L’oppresseur est la face déclarée du manipulateur qui se renforce moyennant son ouverte injustice. Ainsi, l’oppresseur ici est pris en tenaille entre un manipulateur qui le tient par un jeu d’intérêts dans le mesure où l’oppresseur ne pourrait pas s’enrichir ou s’épanouir (dans le sens égoïste du terme) sans le manipulateur et le mal qu’il provoque par son égoïsme auprès de la population[1].

Jacques Attali nous décrit le rapport actuel entre riches et pauvres à l’échelle mondiale : « Etrange situation où les riches vivent aux crochets des pauvres, où les chinois gagnant moins de 1000 €/mois consacrent la moitié de leurs revenus à financer les salaires de fonctionnaires, de militaires et de chercheurs américains gagnant plus du décuple de leur revenu, ou le système bancaire mondial finance la consommation des pays du Nord par l’épargne des pays du Sud, en prélevant au passage de confortables commissions, où les vieux vivent du travail des jeunes… »[2]

Il a donc besoin du manipulateur qui lui permet d’exploiter injustement sa victime. Ainsi, nous pouvons parler de victime directe et indirecte dans la mesure où la victime de l’oppresseur est la victime indirecte du manipulateur quand c’est ce dernier qui est à l’origine de l’injustice de l’oppresseur.

Il faut donc savoir, dans ce cas de figure, ne pas se fier au bourreau apparent surtout quand la manipulation permet à certains pervers d’inverser les situations afin de rendre les victimes : bourreaux, aux yeux des observateurs !

L’injustice est la caractéristique principale de l’oppresseur et elle consiste à priver un individu de son droit. Ainsi, l’injuste est une personne qui fait du mal car le mal consiste, quant à lui, à ne pas agir conformément à la règle et au devoir.

Le mal qui découle de l’injustice provoque du malheur et c’est à partir de ce malheur que les injustes construisent leur propre bonheur.  

C’est pourquoi, il y a pire que le mal, il y a la légitimation du mal moyennant un système qui l’institutionnalise car par définition le mal est un agissement déviant. Or, quand cette déviation est institutionnalisée et normalisée moyennant le chantage ou autre alors le bien ne peut plus le combattre, car par définition, le bien consiste à agir conformément au devoir et par essence la présence du bien chasse le mal comme la présence de la lumière chasse l’obscurité.

A ce sujet, nous pouvons citer Juan Branco à propos de l’engrenage par lequel se recouvre la corruption au niveau des hautes sphères de l’Etat : « Voilà, comment se crée la confiance en ces lieux : à force de compromissions réciproques jusqu’à ce que plus personne n’ose se désolidariser par peur d’être à son tour attaqué. Elle n’est pas même machiavélique ; habitué au secret des alcôves, on y apprend que la trahison de l’un exposerait la compromission de l’autre. Par ricochet cela provoquerait une chute entière de tous qui n’existant que par ces compromissions, et n’étant et n’ayant rien sans cela ne sauraient le tolérer. Alors, on se tait et on s’échange des corps comme dans les tribus les plus primitives. »[3]

C’est donc la démission des gens du bien qui permet au mal d’être et le mélange du bien et du mal ne profite qu’au mal car le bien qui n’assume plus son devoir n’est plus un bien, ou du moins il n’est bien que dans sa forme mais pas dans son fond.

D’où le fait que la corruption par l’imposture engendre une inversion et une superficialité des valeurs et la naissance de révolutionnaires dont la vocation sera de faire chuter le système inique. « Dans son livre « Comment les riches détruisent la planète » : Hervé Kempf avait également montré les rapports étroits qu’entretenaient les inégalités et la consommation. En effet, l’augmentation des disparités économiques provoque une accélération globale de la consommation par un phénomène sociologique appelé consommation ostentatoire, et décrit pour la première fois par le sociologue Thorstein Veblen : chaque classe sociale a tendance à tout faire (et en particulier consommer) pour ressembler à la classe sociale qui se trouve juste au-dessus. Les pauvres s’efforcent de ressembler aux classes moyennes, ces dernières veulent revêtir les attributs des riches, qui eux font tout pour montrer qu’ils font partie des « hyperriches ». Ce phénomène est si puissant que la consommation peut devenir, dans les sociétés riches, inséparable de la construction de l’identité personnelle. Coincée dans un modèle de compétition, la société sombre dans cette spirale infernale de consommation et d’épuisement des ressources. »[4]  

Ainsi, le révolutionnaire se doit de lutter contre l’injustice, après la dénonciation de l’imposture.

  • Le manipulateur

Nous pouvons établir une étroite corrélation entre l’individu et le groupe, si bien que les troubles comportementaux se vérifient aussi à l’échelle collective.

Ainsi, de la même manière qu’il existe un dédoublement de la personnalité à l’échelle individuelle à l’exemple de la perversité narcissique où la face apparente belle est dépendante de celle qui est laide et cachée, et ce, dans une interdépendance liée à des intérêts qui permet au mal de triompher moyennant le vice de la tromperie, il existe aussi une perversité narcissique d’Etat où le couple nation apparente affectée par le syndrome de Stockholm s’associe à la nation perverse narcissique manipulatrice et cachée dans une exploitation du monde qui aboutit à la concentration de la richesse vers une minorité, et la prolétarisation du reste de la planète, dans un sens où la création de la richesse ne pourra se faire que par la force physique.    

Ainsi, l’originalité de l’époque actuelle réside dans le fait que l’oppresseur véritable se cache derrière un oppresseur apparent qui n’est oppresseur que relativement à son lien de dépendance avec l’oppresseur caché.

C’est donc se tromper d’adversaire que de désigner l’oppresseur apparent comme absolument responsable même si ce dernier possède une part de responsabilité dans l’oppression de l’opprimé.

Ainsi, la connaissance exacte de la configuration de l’adversité permet d’ajuster la riposte car se tromper d’adversaire, c’est gaspiller son énergie, et servir, de surcroît, le véritable ennemi qui nourrit justement son occultation par la déviation de l’attention et du ressentiment !

Quand l’ennemi est davantage un système qu’une entité, la manière de lutter consiste, avant tout, à le déconstruire.  

C’est dans ce sens que la première des luttes du révolutionnaire consiste à dénoncer l’imposture en mettant à nue le système mis en place par le manipulateur ou la nation manipulatrice.

Cette règle se vérifie autant à l’échelle individuelle qu’à l’échelle collective quand par exemple le démon manipule l’homme pour que ce dernier se fasse du mal à lui-même (dans cet exemple l’homme est simultanément l’oppresseur et l’opprimé) jusqu’à subir une souffrance qu’il cherchera à apaiser par la recherche d’un bouc-émissaire que ce dernier soit Dieu, le destin ou un semblable innocent par le « mauvais œil », de sorte d’alimenter un cercle vicieux qui fera de la corruption une raison d’être pour lui !

A l’échelle nationale, une caste cachée manipule les riches qui exploitent le peuple moyennant l’Etat tout en déviant le ressentiment de la population en souffrance vers un bouc-émissaire qu’est l’islam et l’immigration moyennant la désinformation médiatique et la fabrication d’ennemis communs : le terroriste.

Ainsi, l’adversité n’est pas compacte, elle est composée d’un ensemble d’individus qui répondent à une stratégie globale déterminée allant à renforcer le triangle du mal où les injustes dominent et gagnent leur paix au prix d’une guerre entre opprimés.

Nous pouvons citer Éric Zemmour qui se veut plus français que « les français » et qui participe à cette stratégie de provocation d’une guerre civile en réveillant les vieux démons de la France par la désignation de l’islam comme ennemi : « Cette histoire de l’affrontement millénaire et inexpiable entre la France et l’islam, nous avons voulu l’oublier, l’occulter et la noyer dans les eaux tièdes de l’ignorance et de l’humanisme. Comme disait Stendhal : « Ils prennent l’étiolement de leur âme pour de la civilisation et de la générosité. » Cette histoire, les patrons du Califat islamique, eux, ne l’ont pas oubliée ; ils nous la rappellent avec force comme justification et signature de leurs attaques meurtrières à Paris. Ils frappent et frapperont encore. Ils tuent et tueront encore. Mais cette guerre menée sur le sol français n’est que la partie émergée de l’iceberg de l’offensive de l’islam contre notre pays et l’Europe. La partie la plus dangereuse. C’est tout le paradoxe et la gravité de notre situation. La guerre que nous mène l’islam prend trois formes distinctes mais qui se rejoignent sur notre sol : l’invasion, la colonisation, la conflagration. »[5] Le même auteur poursuit à propos de son triangle islamique : « Invasion, colonisation, conflagration. Les trois côtés du triangle islamique s’entraident dans une saine émulation. L’invasion nourrit sans fin la colonisation. Les migrants viennent souvent vivre dans les quartiers où dominent déjà leurs frères. La colonisation appelle l’invasion. Les jeunes hommes, nés en France, vont chercher « au bled » la femme qu’ils refusent de trouver en France. La nouvelle épouse ne rallie pas un pays, la France, mais une diaspora. La conflagration intimide et effraie les populations colonisées. Le lien entre délinquance et terrorisme, entre trafiquants de drogue et djihadistes, qui nous valait il y a peu l’opprobre médiatique, est désormais reconnu vérité d’évidence. »[6] Dans un long article intitulé : « Éric Zemmour, dissimulation, sionisme et guerre civile », de l’historien des religions, Youssef Hindi, nous pouvons lire à propos d’Éric Zemmour : « Éric Zemmour est l’incarnation du Juif assimilé, son attitude est celle préconisée par Moses Mendelssohn, qui a pour fin, comme le frankisme, d’intégrer le judaïsme dans une forme de vie européenne sécularisée. A l’instar des anciens frankistes bourgeois, Zemmour s’assimile en apparence, sans abandonner le tribalisme juif. C’est ce qui explique pourquoi il confond « assimilation » et « dissimilation » et il se trahit lorsqu’il déclare : » C’est comme moi, je m’appelle Éric, Justin, Léon. Mais, à la synagogue, je m’appelle Moïse. » L’on comprend dès lors que la polémique qu’il a déclenchée autour des prénoms étrangers relève de la pure démagogie, voire de la fourberie. Il exige des immigrés, et plus généralement des musulmans, qu’ils adoptent la culture française en se dépouillant de leurs cultures d’origine, sachant bien que c’est une impossibilité. De plus, la dissimilation, pratiquée à travers les siècles par nombre de communautés juives (marranes, sabbataïstes, frankistes, assimilés) ne fait pas partie des traditions musulmane, maghrébine et africaine… Et, le comble, c’est que ce Moïse dissimilé se rend à la synagogue, non par obligation religieuse, mais par appartenance tribale et raciale, puisqu’il est athée. » Le même auteur poursuit : « Et pour faire accepter l’idée de convergence d’intérêts entre la France (où il s’est enkysté) et Israël, Zemmour travaille à nous entraîner tous, par des prophéties (juives) auto-réalisatrices, dans une guerre civile. Sa partition s’intègre ainsi parfaitement dans le cadre de ce que j’ai appelé « une vaste division du travail » en faveur du Choc des civilisations et de la guerre civile planétaire. Dans ce partage des rôles, chacun occupe une place bien déterminée :

  • Le géopolitologue anglo-israélo-américain Bernard Lewis (père de la version laïcisée de la stratégie rabbinique et messianique du Choc des civilisations), accompagnant le lobby pro-israélien aux Etats-Unis, a contribué à pousser l’Amérique de Bush dans la destruction du monde musulman 
  • Bernard-Henri Lévy a contribué à la destruction de la Libye, en se vantant lui-même qu’il l’avait fait en tant que juif.
  • La destruction des pays arabo-musulmans, et en particulier la Libye qui constituait un verrou, a permis à Georges Soros (milliardaire juif américain) d’organiser et financer, l’arrivée en masse de migrants en Europe 
  • Éric Zemmour et Alain Finkielkraut, quant à eux, s’occupent de déclencher le chaos à l’échelle française.
La destruction des pays arabo-musulmans, du fait du lobby pro-israélien, est justifiée par le discours et l’idéologie du Choc des civilisations ; et par suite, les déferlantes migratoires qui en résultent constituent un levier et un argument qui alimentent le discours des Zemmour et des Finkielkraut, pour déclencher une guerre civile en Europe et en France. C’est ainsi que le piège se referme sur les Français, dont une partie plébiscite ceux qui les mènent à leur perte. »[7]

Ainsi, la stratégie consiste soit à promouvoir l’extrême droite, soit à fabriquer un ennemi commun de sorte de faire dévier la colère du peuple grandissante !

  • Le bouc-émissaire
L’accumulation d’une pression négative incite toujours l’homme a recherché un exutoire et la souffrance est une forme de pression. Ceci dit, il existe deux types d’exutoire : sain et malsain. Le premier exutoire mène l’individu a exploité sa force de sorte d’en faire un carburant afin de devenir plus fort tandis que le deuxième exutoire pousse l’individu à se construire un cercle vicieux qui va entretenir sa propre négativité car à force d’être injuste en cultive sa propre dépendance à la corruption.

Le manipulateur qui se trouve derrière l’injuste a donc besoin de détourner l’attention de la victime en lui désignant un bouc-émissaire de sorte que la victime puisse prendre ce dernier comme bouc-émissaire dans un cercle vicieux qui les rendra complice du système inique oppresseur-opprimé-bouc émissaire.

C’est dans ce sens qu’il faut impérativement lutter contre la désinformation médiatique de la réalité par le dialogue entre les communautés et la création de ponts entre le peuple opprimé et les musulmans qui se doivent d’incarner les valeurs de liberté et de justice.

Ainsi, le communautarisme ne profite pas aux musulmans mais bien à ces manipulateurs qui veulent dresser des murs entre les communautés de sorte d’alimenter la peur qui découle de l’inconnu.

Que dis-je ! Les manipulateurs iront jusqu’à fabriquer des terroristes, de sorte de construire la peur des non-musulmans et de dévier l’attention de la population vis-à-vis des véritables problèmes de société !

C’est dans ce sens, que l’on peut comprendre cette promotion médiatique de « penseurs » qui accélèrent ce « clash civilisationnel », en désignant les jeunes de banlieues et les musulmans comme responsables du suicide national.

Les médias fabriquent de l’opinion et il est important de dénoncer les manipulations médiatiques car l’information orientée est pire que la censure et la censure est le propre des régimes totalitaires[8]. Or, aujourd’hui, 10 des plus grosses fortunes de France possèdent plus de 90% de la presse écrite, et ce, afin de « contrôler leur image, acheter une influence politique qui leur permettra de renforcer leur fortune ou comme le dit M. Niel pour « ne pas être emmerdé. » »[9]

Les états se préparent à une inéluctable troisième guerre mondiale où les trois principaux acteurs de cette dernière seront le monde occidental, Israël, et le monde musulman. Nous pouvons lire dans « Comment tout peut s’effondrer ? » : « La convergence des « crises » inquiète aussi sérieusement les armées, les gouvernements et les agences des pays chargées de garantir la sécurité intérieure. Comme le précise l’expert en sécurité internationale Nafeez Mosaddeq Ahmed, le Pentagone, par exemple, s’attend à ce que les catastrophes provoquent une colère généralisée des populations envers les gouvernements et les institutions dans les prochaines années. Ces derniers anticipent donc un monde de tensions et d’incertitudes en se préparant à une augmentation de la fréquence des conflits armés, des émeutes et des attentats terroristes, et en surveillant leur population, y compris les mouvements pacifistes, comme l’ont montré les révélations d’Edward Snowden sur les programmes de surveillance mondiale de la NSA. Or, c’est bien souvent cette escalade de la violence présumée qui génère de la violence réelle… »[10] 

Le reste du monde doit comprendre que les musulmans ne sont pas des ennemis de l’humanité mais qu’ils sont les porteurs d’un message, à même de proposer une alternative à cette occidentalisation qui mène inévitablement notre planète à la ruine et au chaos !

D’où la nécessité d’œuvrer en faveur de l’unité entre opprimés, à l’heure où la caste qui mène notre terre à la ruine travaille à provoquer un clash civilisationnel opposant les musulmans et le monde dit : « libre. »

C’est pourquoi, il incombe aux musulmans le devoir de connaître leur histoire, l’histoire de cette belle civilisation islamique qui a illuminé le monde afin d’apporter un sens plus vrai au terme « progrès. »

Conclusion

Notre monde court à sa perte, en raison des multiples crises qui se dessinent simultanément à l’horizon particulièrement la crise économique.

La crise écologique est la plus visible de toute : « Depuis l’an 1500, 332 espèces de vertébrés terrestres ont disparu et « les populations d’espèces de vertébrés peuplant le globe ont, en moyenne, un effectif réduit de moitié comparé à celui d’il y a 40 ans. » Les populations de 24 des 31 grands carnivores de la planète (lion, léopard, puma, loutre des mers, dingo, lynx, ours etc.) sont en grave déclin, ce qui, à cause des effets en cascade, perturbe dangereusement les écosystèmes qu’ils habitent. En mer, la situation est particulièrement dramatique. Il n’y a pratiquement plus d’écosystèmes marins qui n’aient été perturbés par les humains, et près de la moitié d’entre eux (41%) sont sérieusement atteints. En 2003, une étude estimait que 90% de la biomasse des grands poissons avait disparu depuis le début de l’ère industrielle. Ces chiffres, qui laissaient bon nombre de scientifiques incrédules à l’époque, sont aujourd’hui confirmés. Les océans se sont littéralement vidés. En janvier 2013, par exemple, un seul spécimen de thon rouge a été vendu pour 1,7 million de dollars à Tokyo ! Même sort pour les oiseaux. La Nouvelle-Zélande, par exemple, a perdu la moitié de ses d’oiseaux, et en Europe, 52% des populations d’oiseaux des champs ont disparu au cours des trois dernières décennies. Ce déclin rapide des populations d’oiseaux est accentué par la pollution aux insecticides, néonicotinoïdes utilisés en agriculture (qui ont décimé les insectes dont se nourrissent les oiseaux). Chez les invertébrés –largement sous-étudiés- deux tiers des populations d’espèces que les scientifiques suivent sont en déclin (de 45% en moyenne !), dont les pollinisateurs sauvages et l‘abeille mellifère. « Pour M. Bijleveld, le déclin en cours de l’ensemble de l’entomofaune relève d’un « effondrement brutal ! » » Du côté des forêts tropicales, entre braconnage et chasse excessive, « la grande faune sauvage a disparu », observe Richard Corlett du Xishuangbanna tropical Botanical Garden de Menglun (Chine). C’est une réalité que l’on observe dans la plupart des luxuriantes forêts tropicales du monde, en Asie, en Afrique, et en Amérique latine. A Bornéo, après 30 ans de mesures dans la forêt de Lambir l’écologue Rhett Harisson et son équipe du World Agro-forestry Centre de Kunming (Chine) ont pu observer de près cette « défaunation » : les animaux ne sont plus là, il n’y a plus rien. « Le silence est assourdissant », confirme de son côté Carlos Peres de l’université d’East Anglia (Grande-Bretagne). Pour atteindre une extinction comparable à celle qui a emporté notamment les dinosaures, il y a 65 millions d’années et pour que les paléontologues parlent de « sixième crise d’extinction de masse », il faudra arriver à ce que plus de 75% des espèces de la planète disparaissent. Nous n’y sommes pas encore, mais nous nous en approchons à grands pas. »[11]    

La situation financière du monde occidentale est catastrophique et la France n’est pas épargnée : « Comment réagirait, écrit Jacques Attali, par exemple, un investisseur privé qui aurait à investir dans une entreprise dont la dette représenterait 5 ans de CA, dont les pertes annuelles seraient le 1/5 du CA et dont les besoins annuels d’emprunt dépasseraient le CA ? C’est la réalité de la France d’aujourd’hui. Si la tendance actuelle n’était pas rapidement inversée, l’Etat français comme beaucoup d’autres, pourrait, en effet, se révéler un jour incapable de maintenir le fonctionnement normal des services publics les plus fondamentaux, écoles, hôpitaux, armée, police, et paiement des retraites… »[12]

La dette publique de la France s’élève en 2020 à environ 2500 milliards € ! Donc, aujourd’hui chaque français parce qu’il est le souverain doit aux créanciers du pays, qui résident pour la plupart à l’étranger, pratiquement 1 an de salaire, et il devra la rembourser soit par ses impôts, soit par une baisse de la qualité des services publics ou par une baisse de son pouvoir d’achat !

Nous pouvons lire dans « Comment tout peu s’effondrer » : « Un système dette a besoin boulimique de croissance et donc d’énergie. Mais l’inverse est aussi vrai : notre système énergétique se « shoote » aux dettes. Ainsi, a courroie de distribution tourne dans les deux sens : un déclin de la production de pétrole pousse nos économies vers la récession, et inversement, les récessions économiques accélèrent le déclin de la production énergétique. Plus précisément, le système économique mondial est aujourd’hui pris en tenaille entre un prix élevé et un prix bas du pétrole. Mais ces deux extrêmes sont les deux faces d’une même pièce. »[13]  

Ainsi, c’est le Système-Dette qui sera à l’origine de la prochaine crise financière et il suffit « 1 point de hausse des taux d’intérêt, selon Jacques Attali, ce sera près de 15 milliards d’euros de service de la dette en plus. Il faudra alors s’endetter non plus seulement pour rembourser sa dette, mais pour payer les intérêts sur les intérêts. Le piège enserrera la France comme la corde autour du cou d’un pendu. »[14] Le même auteur poursuit : « Le souverain français n’aura dès lors plus les moyens d’assumer l’intégralité des dépenses de fonctionnement des grands services publics : santé, éducation, défense, police, ni celle des retraites. Le financement des investissements nécessaires pour mettre à niveau l’infrastructure urbaine, les universités, les réseaux numériques, les économies d’énergie, sera introuvable. L’Etat n’aura plus les moyens de maintenir à niveau ses moyens militaires, ni sa diplomatie. »[15] Enfin le même auteur conclue avec une touche apocalyptique : « Les travailleurs de demain renverront à leurs responsabilités les retraités du moment, qui auront été les travailleurs d’aujourd’hui. Ils refuseront de financer des retraites que leurs bénéficiaires n’auront pas préparées. Par leur prévoyance et leur lâcheté, malgré leur ruse, les travailleurs d’aujourd’hui seront donc les victimes du déclin qu’ils n’auront su éviter. Une guerre commencera entre les générations. »[16] « D’autres enfin en arriveront à mépriser la démocratie parce qu’elle aura servi de tremplin à trop de gouvernants démagogues. »[17]

Ainsi, l’effondrement de la civilisation occidentale est inéluctable et sachant que les deux tiers de la croissance de l’économie mondiale sont dus à la combustion d’énergies fossiles alors le déclin énergétique[18] n’annonce ni plus, ni moins qu’un effondrement ! « La démocratie sera la première victime de l’altération des conditions universelles d’existence que nous sommes en train de programmer…Lorsque l’effondrement de l’espèce apparaîtra comme une possibilité envisageable, l’urgence n’aura que faire de nos processus, lents et complexes, de délibération pris de panique, l’Occident transgressera ses valeurs de liberté et de justice. Si la confiance s’érode, si les salaires et les retraites ne sont plus versés à temps, ou si les pénuries alimentaires deviennent trop sévères, rien ne peut garantir le maintien des régimes politiques en place. Les fascismes pourraient très bien profiter de la multiplication des troubles sociaux, de la colère grandissante d’un peuple humilié ou d’un « retour au local » involontaire et généralisé causé par des dysfonctionnements économiques à répétition. Alors, l’Europe pourrait bien voir apparaître en son sein, et bien plus vite que prévu, des sociétés cloisonnées et sans doute violentes, loin de l’idéal cosmopolite d’un monde « livre » et « ouvert. » »[19]

La collapsologie qui une science nouvelle qui s’intéresse à l’étude des effondrements civilisationnels devient désormais une discipline d’actualité ! Selon Yves Cochet : « Un effondrement est un processus à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi. »[20] Selon Dmitry Orlov, qui s’est basé sur l’étude de l’effondrement de l’Union Soviétique, un effondrement suppose 5 étapes : « Financier, économique, politique, social, et culturel. » Le premier effondrement se produit quand l’accès au capital est perdu. Le second quand les chaines d’approvisionnement sont rompues. Le troisième quand la classe politique perd toute crédibilité et donc toute légitimité. Le quatrième quand le « chacun pour soi » devient « loi » et enfin le dernier quand la foi en l’humanité est perdue et que l’homme se barbarise.

Parler des catastrophes inévitables qui nous attendent n’a pas pour but de nous plonger dans l’angoisse, le désespoir ou le pessimisme mais d’agir par anticipation[21].

Le but de ce manifeste est de construire une pensée pour le révolutionnaire, de tout bord, qui aspire à comprendre le système en place afin d’œuvrer sagement à sa chute, de sorte de proposer un modèle alternatif à même de sauver notre planète du chaos.

Nous traversons une époque d’imposture où les corrupteurs abondent et se vêtissent, désormais, de belles valeurs afin de pouvoir continuer à corrompre moyennant la tromperie.

Ainsi, il est important d’œuvrer à dénoncer l’imposture, de lutter contre l’injustice et la désinformation, de sorte de libérer l’opprimé des chaines de la souffrance.

Nous ne vivons plus dans une démocratie[22] mais, bel et bien, dans un système oligarchique[23] qui se pare d’un beau vêtement moyennant l’outil médiatique, si bien que nous pouvons faire un parallélisme entre l’Etat chinois et l’Etat français[24] dans le mesure où le totalitarisme est assumé pour le premier, tandis qu’il est subtil pour le second puisque le consentement est justement fabriqué[25] et le contrôle est généralisée !

Noam Chomsky et Edward Herman mettent en évidence dans « La fabrication du consentement » l’existence d’une propagande visant à diffuser la vision du monde des dominants. Aussi, les médias surplomberaient les autres pouvoirs moyennant une forme particulière de désinformation qui servirait les intérêts des élites politiques et économiques de sorte que la fabrication du consentement assurerait la pérennité des prérogatives de la caste dominante. Ainsi, des élites possèdent et contrôlent les médias, soit directement à travers les financements et l’actionnariat, soit indirectement à travers les sources d'information reconnues par eux-mêmes comme seules officielles et crédibles. Selon Chomsky et Herman, ce modèle de propagande s'exerce à travers cinq filtres :

  1. La dimension économique du média
  2. Le poids de la publicité
  3. Le poids des sources officielles (gestion des recrutements et des licenciements)
  4. Les pressions de diverses organisations ou individus sur les lignes éditoriales
  5. Le filtre idéologique de la société
Ainsi, les valeurs républicaines qu’on nous répète à longueur de journée sont vides de sens dans la mesure où le régime républicain qui est censé représenter l’identité d’une société a pour vocation de placer l’intérêt collectif, le bien commun, avant les intérêts individuels. Aussi, la république implique que la gouvernance soit une affaire publique, moyennant des valeurs universelles, et encadrée par le droit.

Quand le droit s’établit en fonction des intérêts d’une minorité et que le chef de l’état accède au pouvoir moyennant la fabrication de l’opinion alors on ne peut plus parler de république, ni de démocratie[26].  

Plus de 8000 articles ont été dédié à Macron[27] entre 2015 et 2017 par seulement quelques journaux écrits, révélant une volonté sournoise de construire une opinion et d’incliner la population française vers un choix particulier lors des élections présidentielles suivantes.

Ce manifeste a pour vocation de tracer une voie pour le révolutionnaire de sorte que ce dernier ne tombe pas dans le piège de penser que l’Occident est l’adversaire de l’islam ou que l’islam est l’ennemi de l’Occident car, en réalité, ce dernier n’est que l’otage du véritable ennemi de l’humanité qui complote à semer le chaos pour en tirer, juste après, en retrouvant une posture de domination sur le genre humain par la voie de l’écrasement des autres, et non par la voie du mérite propre.

Ainsi, des alliances insoupçonnées doivent se constituer et l’universalisme de l’islam qui veut que chaque être humain possède en lui une porte qui le mène vers son semblable doit être mis en avant afin de permettre ce dialogue à même de nous aider à faire tomber ces barrières qui nous dressent les uns contre les autres et qui nous empêchent de voir en l’autre une partie de soi !

Ce que ce manifeste apporte de nouveau, c’est qu’il change notre regard porté vers l’occident puisqu’il nous porte à conclure que l’animosité à son égard ne devrait être que circonstancielle et que notre mission consiste à nous battre pour transformer des ennemis ; en amis comme est parvenu à le faire notre prophète par la conquête de la Mecque.

Mahdy Ibn Salah


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[1] « La taxe carburant n’avait pas été comme on l’avait prétendu une mesure visant à soutenir la transition écologique mais un transfert de ressources massif de la masse aux plus favorisés, un habillage conçu dès le départ par Alexis Kohler aujourd’hui secrétaire générale de l’Elysée et Laurent Martel, conseiller fiscal de Macron pour faire payer à tous ce que quelques-uns récupéreraient. » (Crépuscule, p. 48)

[2] « Tous ruinés dans 10 ans ? », Jacques Attali, p. 17

[3] Crépuscule, Juan Branco, p221

[4] « Comment tout peut s’effondrer », Pablo Servigne, Raphaël Stevens



[5] « Un quinquennat pour rien », Éric Zemmour, p. 23

[6] « Un quinquennat pour rien », Éric Zemmour, p. 35

[7] « Éric Zemmour, Dissimilation, sionisme et guerre civile », Youssef Hindi

[8] « Si un outil institutionnel ne permet de porter une parole pourtant largement partagée alors le principe de notre régime s’en voit affectée et la violence naît. » (Crépuscule, Juan Branco, p.26)

[9] Crépuscule, Juan Branco, p. 106

[10] « Comment tout peut s’effondrer », Pablo Servigne, Raphaël Stevens



[11] « Comment tout peut s’effondrer », Pablo Servigne, Raphaël Stevens

[12] « Tous ruinés dans 10 ans ? », Jacques Attali, p. 19

[13] « Comment tout peut s’effondrer », Pablo Servigne, Raphaël Stevens

[14] « Tous ruinés dans 10 ans ? », Jacques Attali, p. 177

[15] « Tous ruinés dans 10 ans ? », Jacques Attali, p. 178

[16] « Tous ruinés dans 10 ans ? », Jacques Attali, p. 179

[17] « Tous ruinés dans 10 ans ? », Jacques Attali, p. 180

[18] « Les énergies renouvelables n’ont pas assez de puissance pour compenser le déclin des énergies fossiles, et il n’y a pas assez d’énergies fossiles (et de minerais) pour développer massivement les énergies renouvelables de façon à compenser le déclin annoncé des énergies fossiles. Comme le résume Gail Tverberg, actuaire et spécialiste de l’économie de l’énergie : « on nous dit que les renouvelables vont nous sauver, mais c’est un mensonge. L’éolien et le solaire photovoltaïque font autant partie de notre système basé sur les énergies fossiles que n’importe quelle autre source d’électricité. » (« Comment tout peut s’effondrer », Pablo Servigne, Raphaël Stevens)

[19] « Comment tout peut s’effondrer », Pablo Servigne, Raphaël Stevens

[20] « L’effondrement, catabolique ou catastrophique ? », Yves Cochet

[21] « Être catastrophique, pour nous, c’est simplement éviter une posture de déni, et prendre acte des catastrophes qui sont en train d’avoir lieu. Il faut apprendre à les voir, accepter leur existence, et faire le deuil de tout ce dont ces événements nous priveront. C’est selon nous cette attitude de courage, de conscience et de calme, les yeux grands ouverts, qui permettra de tracer des chemins d’avenir réalistes. Ce n’est pas du pessimisme ! La certitude est que nous ne retrouverons plus jamais la « situation normale » que nous avons connue au cours des décennies précédentes. Premièrement, le moteur de la civilisation thermo-industrielle, le couple énergie-finance, est au bord de l’extinction. Des limites sont atteintes. L’ère des énergies fossiles abondantes et bon marché touche à sa fin, comme en témoigne la ruée vers les énergies fossiles non-conventionnelles aux coûts environnementaux, énergétiques et économiques prohibitifs. Cela enterre définitivement toute possibilité de retrouver un jour de la croissance économique, et donc signe l’arrêt de mort d’un système basé sur des dettes… qui ne seront tout simplement jamais remboursées. » « Comment tout peut s’effondrer », Pablo Servigne, Raphaël Stevenss  

[22] « Il n’est nulle démocratie sans citoyens éclairés, nulle souveraineté sans possibilité de s’informer, nulle liberté sans représentation chargée de la contrôler. » (Crépuscule, Juan Branco, p.27)

[23] « Système oligarchique : à savoir un espace public dominé par des individus dont la fortune immense dépend directement ou indirectement de l’Etat et qui investissent une part de leurs deniers pour prendre le contrôle de médias afin de les assécher, d’en réduire le pouvoir et d’en tirer une influence qui assurera la préservation de leurs intérêts au détriment du bien commun. » (Crépuscule, Juan Branco, p. 27)

[24] « On meurt aussi par compromission ou précarité car les mécanismes visant à faire taire les courageux ont plus insidieux que dans un pays autoritaire » (Crépuscule, Juan Branco, p.134)

[25] « Non, en France, personne ne prend la peine de tuer, il suffit d’acheter » (Crépuscule, Juan Branco, p.135)

[26] « Pour qu’une république comme la nôtre survive, elle se doit de consacrer des castes intermédiaires chargées de représenter peuple et société et de contrôler l’action de l’Etat et de nos gouvernants. Les journalistes au premier chef sont chargés de nous informer et de s’assurer que nos représentants n’utilisent pas leur pouvoir au profit d’intérêts privés ou de leurs propres intérêts. Dans le cas contraire, le sens même de notre régime s’effondre et notre démocratie devient formelle là où elle était réelle. Quel sens aurait une élection où l’on voterait à l’aveugle dans l’incapacité de connaître les intérêts qui ont propulsé ses acteurs, de contrôler les récits qu’ils nous livrent de leurs parcours, d’en vérifier les duplicités, les sources de leur pensée, les propagandes huilées qu’ils essaient de nous imposer ? » (Crépuscule, Juan Branco, p. 172)

[27] « Comment les médias ont fabriqué le candidat Macron. » Vincent Ortiz

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