La meilleure manière d’assurer la réussite scolaire de vos enfants, c’est de leur enseigner une méthode susceptible de les rendre autonome intellectuellement, car l’assistance aux devoirs continuelle n’est évidemment pas bénéfique, voire peut s’avérer contreproductive !
Une méthode a pour vocation d’enseigner une manière de faire, comprenant des règles qui seront appliquées justement dans toutes les situations qui peuvent se ressembler, à l’exemple des devoirs pour ce qui concerne notre propos.
Les 5 objectifs qui peuvent assurer la réussite scolaire d’un enfant sont :
- Aider l’enfant à se concentrer
- Aider l’enfant à avoir confiance en lui
- Aider l’enfant à comprendre
- L’aider à anticiper les éventuelles questions de l’interrogation
- L’aider à mémoriser par pallier
La concentration est à la base de la réussite puisque c’est justement le manque de concentration qui empêche l’assimilation et le gain du temps ! Souvent ce manque de concentration est lié à des démons d’où la nécessité d’aider l’enfant à vaincre dès le plus jeune âge ses élans ténébreux par l’invitation à la prière.
Ainsi, il faut apprendre à l’enfant une discipline qui le protège de la dissipation. Toutefois, si la dissipation est chronique, il est fort probable qu’elle découle d’une contamination djinnique, probablement celle d’un parent, car très souvent le Qarin du parent se manifeste dans l’enfant par de la turbulence ou autre afin de perturber justement le dit parent ! Aussi, une roqya orientée vers le parent peut soigner un enfant quant à sa dissipation !
Concernant le second point, le but ici est de donner le gout de la réussite à l’enfant par l’action de l’aider à réussir puis de faire de son succès un modèle à suivre afin qu’il puisse croire en Lui en se concentrant sur une matière par exemple, celle qui le spécifie comme les mathématiques. Il faudra veiller à le récompenser à chaque succès !
En outre, il ne faut surtout pas s’énerver de ses échecs, de ses difficultés, et de ses incompréhensions, car cela peut mettre en péril la confiance qu’il pourra avoir en lui. Il ne faut jamais arriver au point où l’enfant n’aime plus travailler d’où la nécessité de faire des pauses ou des reports au moment de la saturation !
Un parent stressé doit éviter de s'occuper de son enfant quant à ses devoirs car le stress est contagieux et l'enfant risque naturellement de perdre ses moyens si son parent focalise sur lui, car le regard focalisant du parent peut absorber son attention au détriment de la concentration qu'il doit avoir pour ses devoirs et ses exercices.
Un parent stressé doit éviter de s'occuper de son enfant quant à ses devoirs car le stress est contagieux et l'enfant risque naturellement de perdre ses moyens si son parent focalise sur lui, car le regard focalisant du parent peut absorber son attention au détriment de la concentration qu'il doit avoir pour ses devoirs et ses exercices.
Le troisième et le quatrième point sont les conséquences des 2 premiers car sans une concentration on ne peut évidemment pas comprendre. Ainsi, le but ici sera d’aider l’enfant à comprendre de sorte que cela puisse devenir un réflexe pour lui. Comprendre se fait en deux temps :
- Connaitre les éléments qui composent un énoncé
- Saisir l’idée globale
Il ne faut surtout pas laisser l’enfant répondre de manière anarchique à des questions, et ce, en lui inculquant qu’à chaque question existe une réponse associée car les enfants ont tendance à croire que citer une information qu’ils ont mémorisé est une bonne réponse du seul fait qu’ils l’ont mémorisés car malheureusement ils pensent que le but de l’apprentissage, c’est la mémorisation alors que c’est l’acquisition d’une logique qui est demandé.
Si l’enfant ne sait pas comment comprendre il ne pourra évidemment pas anticiper les questions d’une interrogation, et passer consécutivement à l’étape suivante qu’est la mémorisation, car ces dernières visent évidemment les éléments essentiels et comprendre ne peut se faire sans l’action de faire la distinction entre le détail et l’important. En outre, il faudra apprendre à l’enfant à s’autoévaluer seul par les questions qu’il aura anticipées en cachant ses leçons au moment de l’évaluation, et en se donnant une note lors de la correction de sorte qu’il puisse mesurer son niveau et son degré de préparation.
Enfin, le dernier point comprend la mémorisation. Il faudra aider l’enfant à mémoriser de manière méthodique en inculquant la méthode par pallier c’est-à-dire décompenser la leçon en plusieurs parties logiques puis mémoriser la première puis passer à la seconde quand la première est acquise puis réviser la première et la seconde en même temps, puis passer à la troisième puis refaire la première, la seconde et la troisième en même temps et ainsi de suite…
J’essaierais d’écrire dans un prochain courrier une liste d’exemples et d’exercices pratiques et concrets qui peuvent aider à mettre en œuvre ces 5 points susceptibles d’assurer la réussite scolaire d’un enfant.
Wa bilhai ta3ala taoufiq
Mahdy ibn Salah