Assalam alaykum wa rahmatAllahi wa barakatu,
Akhi Mahdy, je t'écris car je suis certaine d'avoir un trouble borderline. Cela fait maintenant quelques années mais cela devient de pire en pire. Les symptômes : je passe de l'amour à la haine, de la haine à l'amour, je suis très souvent en colère, je fais des crises de nerf, j'insulte et je frappe mon mari lors de ces crises de colère qui me mettent hors de moi, très souvent je m'emporte pour un rien. Je suis malheureuse et j'ai ce sentiment de vide, de n'être qu'une moins que rien, que personne n'aime, seule au monde, et j'ai une peur obsessionnelle d'être abandonnée et plus aimée. J'ai toujours envie que les gens m'aiment et m'accordent de l'attention, si on me rejette je me sens très triste et je souffre énormément car je me dis que je suis inutile. Je me sens "folle", et hystérique, complètement à côté de la plaque. Je sens que je passe à côté de beaucoup de choses de la vie en restant enfermée dans cet état de constante agressivité et de déprime, j'ai très souvent des idées suicidaires. J'ai envie de mourir, de me faire du mal, depuis des années. J'ai des troubles alimentaires, je mange frénétiquement puis je me fais vomir. Je suis dégoûtée de moi-même car mon mari est quelqu'un de bien, d'angélique dirai-je, et je lui fais subir un enfer alors qu'à côté de ça je l'aime énormément. Mais j'ai comme envie de le dégoûter de moi, de voir jusqu'à quel point il va me supporter, comme si je testais sans cesse son amour, alors qu'à côté de ça j'ai peur qu'il m'abandonne au point où je pense souvent à le quitter pour que ce ne soit pas lui qui m'abandonne.
J'ai vécu un traumatisme d'abandon à l'âge de deux ans, j'ai toujours eu ce sentiment de ne pas être aimée par mes parents, détestée même, et j'ai toujours voulu me suicider , avec l'espoir qu'ils se rendent compte qu'en réalité je comptais pour eux. Nous avons toujours eu une relation très conflictuelle et mon père était tellement exigeant avec moi que ma plus grande peur était de le décevoir. il voulait voir en moi la réussite sociale (études, métier important etc.) et attendait beaucoup de moi. Suite à des bêtises d'adolescente (sortie non autorisée et avec un garçon) il m'a étranglé et m'a montré sa déception, ce jour-là j'ai cru qu'il allait me tuer. Quelque chose s'est brisé en moi, j'ai perdu complètement confiance en moi puisque mon père voulait me voir mourir. Je me sentais complètement inutile et bonne à rien j'avais déçu mon père au point qu'il veuille me tuer... suite à ça j'ai fais ma première tentative de suicide, Ratée al hamdulilah, j'avais 12 ans. Et ensuite une fugue à l'âge de 13 ans. Ensuite à l'âge de 17 ans j'ai rencontré mon mari. Il s'est convertit à l'islam, et j'ai appris la religion grâce à lui. A 18 ans je suis partie car mon père m'a reniée et a dit que c'était soit lui soit moi. J'ai préféré partir puisque mon père ne m'aimait pas et que je n'étais rien pour lui. Pire, il me détestait et voulait me voir partir. Donc al hamdulilah je suis partie et j'ai commencé mon cheminement dans la religion. Mais j'étais malheureuse sans ma mère et mes frère et sœurs : ils me manquaient énormément. Ensuite j'ai eu de la paralysie du sommeil et j'étais persuadée d'être possédée. Ça s'est arrangé au bout d'un an même s'il m'arrive d'en avoir (très rare). Aujourd'hui mon plus gros problème ce sont toutes ces crises. Ces sautes d'humeur. Ce mal-être qui ne disparaît pas. Cette instabilité émotionnelle, ce sentiment d'être une bombe à retardement, toujours sur le fil. J'en ai marre d'être comme ça, marre de moi-même et de cette négativité. Marre de ne pas être une bonne musulmane, et une bonne épouse. Je suis devenue addict à de l'illicite, je voudrai tant m'en sortir et devenir une bonne personne. Pieuse, "sage", souriante etc. Aussi bien pour moi-même que pour mes enfants. Je souhaitent qu'ils grandissent dans un environnement sain, heureux. Pas qu'ils aient à souffrir de me voir faire des crises de nerf, pas qu'ils aient peur de moi. Kheyr insha'Allah je ne sais pas comment m'en sortir. j'aimerais des pistes pour y arriver. Comment faire pour ne plus être malade ? Hystérique ? Comment faire pour changer et devenir une bonne personne ? Si je vais voir un psychologue je crains qu'il ne me mette sous traitement ou ne me fasse interner. Je souhaite grandir spirituellement afin de m'auto-guérir avec l'aide d'Allah. Barak'Allahu fik pour ta réponse, j'espère que je me suis bien exprimée. Qu'Allah te récompense grandement pour tout ce que tu fais pour notre communauté.
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Salam aleykoum,
Si je me tourne vers vous aujourd'hui c'est parce que suite à une personne qui souffre à peu prés des même symptômes que moi ma conseillé votre site.Je veux donc vous exposez mes soucis en espérant trouvez une réponse à mon mal.Alors je me présente je m'appel Malika j'ai 25 ans je suis mariée depuis 3 ans et mère d'un enfant de 2 ans actuellement enceinte.Depuis longtemps je souffre intérieurement. On va commencer par le commencement depuis mon plus jeune âge, j'ai le souvenir de mon grand frère qui me frappe.Mes premiers souvenirs remonte à la maternelle je devais alors avoir 4 ans quand à chaque sortie d’école il me frappait violemment avant de rentré à la maison. J'ai subit cela durant de nombreuses années je me souviens qu'à l'âge de 8 ans j'avais en tête de fuguer et je préparais un sac pour partir et c’est ma soeur qui l'avait découvert. Bref je ne vais pas entrée dans les détails depuis petite j'ai subit divers sévices violent de la part de mon frère et si j'avais le malheur de me plaindre aux parents je récoltais le double de coups. Je me suis alors murée dans un silence. Cela à durée jusqu'à mes 16 ans il est alors partit de la maison.Étant plus jeune vers 12 ans j'ai aussi voulu me mutiler avec un ciseau suite à une bêtises que javais faites ma mère voulait me frapper je me suis alors enfermée dans la salle de bain et j'ai essayé de me faire mal avec ce ciseau depuis je suis passée par plusieurs phases ou j'essayais de me faire mal. Plus le temps passait plus je déprimais.J'ai fuis le domicile de mes parents à l'âge de 18 ans j'ai alors décidè de me mariée avec mon mari actuel. Je lui ai fait vivre les pire moment de sa vie j'ai fait une tentative de suicide sous ses yeux j'ai essayé de me pendre. Il n'a jamais compris mon geste. J'ai fait subir la pire des misères a mon mari je lui réclamais le divorce constamment et lui refusait constamment de me divorcer.S'en est suivi une longue descente aux enfers ma famille ne m'a pas adressé la parole pendant 2 ans.J'ai enchainé les crises de colère et les tentatives de me faire du mal. Tout cela pendant que mon mari impuissant essayait de me canaliser.Au bout de la troisième année de mariage ma famille m'ont enfin adressé la parole et là c'est mon pilier qui était mon mari qui ma trahis.Je venais d'apprendre ma grossesse quand j'ai découvert qu'il me trompais j'ai alors déprimée et tentée de mettre fin à mes jours mais étant enceinte je me disais pourvu que mon bébé ne voit pas le jour. Le monde que j'avais mis du temps à construire s’écroulait autour de moi.Mon mari depuis 3 ans n'a pas cessé d'allez voir ailleurs et son excuse : Mon comportement !!Quelque mois après j'ai de nouveau fait une tentative de suicide.J'avais abandonnée toute pratique religieuse, puis petit à petit je me suis remise dans la religion et j'ai remontée la pente doucement mais surement. Au jour d’aujourd’hui ma vie est détruite mon mari veux allez refaire sa vie avec une autre femme. Me blâme constamment et me dit que je suis celle qui à détruit notre couple à cause de mes crises, de ma jalousie excessive, de mon manque de finesse à son égard. Il m'annonce qu'il souhaite se remarier.C'est un nouveau choc psychologique pour moi et j'ai re sombré dans une dépression sans nom. J'ai tenté de me faire du mal car je sais dorénavant que le suicide me mènera directement en enfer. il y a quelque jours j'ai essayé de me faire écraser par une voiture quand je me suis souvenue que j’étais enceinte. Tout cela suite à une crise de nerfs que j'ai eu quand j'ai surpris mon mari au téléphone avec sa "copine".Aujourd'hui je n'ai plus de vie. J'ai peur d'allez raconter mon histoire car on m’enlèverai surement mes enfants. J'aime mon enfant et je ne veux plus vivre de la sorte je veux m'en sortir psychologiquement pour mes enfants. Je ne veux plus êtres dépendante sentimentalement de mon mari qui aujourd'hui me fait plus de mal qu'autre chose.Suite à mes recherche je pense être borderline. s'il vous plait aidé moi à me soigner pour enfin vivre normalement.
Wa 3aleikoum salam, mes sœurs fillah,
Si je poste vos deux courriers simultanément, c’est pour que vous puissiez voir les similitudes qui existent entre vos deux profils.
Avant toute chose, il faut savoir que le profil borderline est un trouble de la personnalité et tout trouble de la personnalité ne se soigne pas définitivement mais se canalise simplement !
Aussi, il faut apprendre à canaliser votre négativité pour pouvoir guérir de votre trouble. Or, la meilleure manière de canaliser un trouble de la personnalité, c’est de trouver la personnalité complémentaire, celle qui sera capable de prendre sur elle, et d’étouffer consécutivement votre négativité !
Cependant, il est bien rare de trouver un homme de cette stature d’où les inévitables crises qui s’accentueront en fonction de l’affectation du conjoint provoqué. En effet, plus l’homme succombe à la provocation du borderline, et ce, en dégringolant spirituellement par des ripostes malsaines, moins vous pourrez surmonter les crises qui vous envahiront…
En réalité, le profil borderline résulte d’une siamoiserie démoniaque dont la complicité est circonstancielle comme celle qui découle d’un manquement du conjoint, ou d’un traumatisme de l’enfance comme la crainte de l’abandon par ce dernier.
En d’autres termes, une personne borderline est incapable de faire face à des états ténébreux lors de certaines épreuves, toutefois elle possède la capacité, comme tout être humain, de contrecarrer ces états en évitant justement de les traduire en actes !
C’est pourquoi, il faut agir en amont afin de la guérir, et ce, en travaillant à éviter les facteurs susceptibles de provoquer l’arrivée des crises !
Et, c’est lorsque la personne borderline concrétise ses états qu’elle devient complice de son démon jusqu’à incarner celui de son conjoint, au point de servir de support pour le détruire !
Tenter de se suicider, par exemple, devant son mari, est assimilable, en quelque sorte, à sacrifier sa propre vie afin traumatiser son époux de sorte de lui pourrir le reste de son existence ! Et ceci est comparable à un martyr dans la voie d’Iblis !
C’est pourquoi, généralement les tentatives de suicide par lesquelles on veut attirer l’attention ne sont que des témoins qui révèlent le profil borderline du suicidaire !
Aussi, on reconnait un borderline à une siamoiserie démoniaque qui s’exprime de manière circonstancielle. C’est pourquoi, la meilleure station qu’un borderline peut atteindre seul c’est le refoulement de l’état ténébreux, et ce, en discutant sincèrement avec le conjoint pour lui faire part des ressentis refoulés.
Ensuite, additionné, à un compagnon complémentaire, capable de phagocyter les ténèbres et d’un environnement exempté de personnes laides spirituellement alors vous pouvez, dans ces circonstances, faire disparaître toutes traces de crises déstabilisatrices !
En somme, les trois médicaments du profil borderline sont :
- le refoulement de l’état ténébreux, et l’échange sincère avec le conjoint
- le conjoint complémentaire qui ne renchérit pas la négativité
- l’émigration au sein d’une terre lumineuse épargnée des âmes laides
Si vous bossez ces trois médicaments vous pourrez connaître, avec certitude, le bonheur ici-bas d’une vie amoureuse et familiale stable !
Wa bilahi ta3ala chifa
Mahdy Ibn Salah