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Cela fait trois semaines que je n'ai rien écrit et certains se sont inquiétés, voilà les raisons de mon silence...

 

Tout a commencé le vendredi 26 Avril 2013. Je me rendais en Bulgarie en vue de renouveler mon visa de résidence en Turquie, et ce par une entrée et une sortie immédiate, mais contre toute attente, j’ai été arrêté par les douanes bulgares au motif que j’aurais falsifié mon passeport, c’est-à-dire que j’aurais collé ma photo sur un passeport qui ne serait pas le mien, délit passible d’une peine de 8 ans de prison selon la loi en vigueur dans ce pays ! En d’autres termes, on m’accuse de ne pas être moi-même ! Quand les douaniers ont autorisé le chauffeur du bus avec lequel je suis venu, de partir, j’ai compris que j’allais passer la nuit en douanes, mais jamais je n’aurais pu imaginer ce qui allait m’arriver par la suite… Il était évident que j’étais victime d’un délit de faciès car m’accuser d’avoir placé ma propre photo dans un passeport qui ne serait pas le mien est une preuve patente d’accusation et de condamnation sur la base seule du physique quand le passeport appartient bien à la personne représentée par la photo !

 

On annonce mon incarcération.... Refusant d’obtempérer puisque n’ayant rien à me reprocher, on me menotte sauvagement et l’on m’escorte vers une prison non loin du poste douanier, réservée d’ordinaire aux clandestins qui veulent s’aventurer à franchir la porte de l’Europe que constitue la Bulgarie. Voyant que ma résistance augmentait la sauvagerie des douaniers, je décide de coopérer, non sans dégoût, car mes principes me poussent à détester et à répugner toutes les formes de l’injustice, et l’on me fouille ainsi jusqu’au dévêtissement total, protocole classique avant d’entrer en prison. On me confisque mes biens, on me fait signer des documents, et l’on m’oriente, les chaussures sans lacets, vers une cellule pour la nuit. Je passe donc la nuit en prison, en pensant que cette affaire va s'arrêter dès le lendemain puisque la vérification serait, de toute évidence, effective étant donné que je ne doute pas de mon innocence ! Mais la journée qui suivit fut tout autre…

 

Le lendemain matin, vers 10h, on me convoque pour un interrogatoire avec un traducteur qui se faisait passer pour un yéménite mais qui avait plus l’air d’être un algérien. On me fait comprendre que je suis accusé de deux choses :

-          Falsification de passeport

-          Entrée illégale en territoire bulgare

 

Pour la première infraction, j’étais passible de 8 ans de prison et pour la seconde, de 5 ans. Lors de l’interrogatoire, on me propose les services d’une avocate commise d’office, mais qui me demanda quand même de l’argent ! Un détail qui a toute son importance quand par la suite je constaterai l’absence totale de déontologie professionnelle dans les activités de la société bulgare auxquelles j’aurai affaire : avocat, justice, police...   

 

Je donne donc à cette avocate, les informations indispensables et susceptibles de permettre la classification rapide du dossier, mais le policier et le traducteur restaient convaincus de ma culpabilité, en me disant que : « le chef des douaniers risque de perdre son poste s’il s’est trompé dans cette affaire car les résultats des analyses concernant votre passeport révèlent que celui-ci est bien falsifié à la hauteur de 100% sur l’échelle de la certitude ! » On m’invite à regagner ma cellule et à réfléchir à ma version des faits, car ils pensaient que celle-ci allait changer, au vu de leur certitude concernant ma culpabilité ! On me convoque de nouveau, une heure plus tard, pour me demander si j’avais changé d’avis. Et je réponds, que je n’ai rien à ajouter de plus à ce que j’ai déjà dit…

 

Si vous tenez à mesurer leur degré de certitude concernant ma culpabilité, sachez que j’ai commencé à développer des troubles paranoïaques durant cet interrogatoire par la pensée que la préfecture de Seine-Saint-Denis m’avait tendu un piège, en falsifiant le passeport qu’elle m’avait donné 9 ans auparavant ! « Si ce passeport est falsifié, ai-je souligné, comme vous le prétendez alors il faut mettre en cause la préfecture qui me l’a donné car j’ai toujours voyagé avec depuis que l’on me l’a remis, et je ne pense qu’il ait été changé contre mon gré par une tierce personne durant ce laps de temps. » Ma raison m’empêchait de sombrer dans la paranoïa et la folie car je ne voyais pas pourquoi on aurait falsifié mon passeport en collant ma propre photo sur mon propre passeport ! Je repars en cellule, et je commence parallèlement à comprendre que l’on aspire à m’user afin que je fasse des aveux. Une méthode qui s’érigera en règle, grâce aux échanges à venir avec mes codétenus !

 

 On me convoque quelques moments plus tard pour répondre à un questionnaire et je suis confronté à un Polonais et un kurde travaillant pour la société Frontex qui me donnent une feuille contenant des questions sur mon identité à remplir. Ce sont les seules personnes qui croiront ma version des faits dans cette matinée infernale, et ils expliquèrent bien aimablement, par déduction, en note,  ma version retranscrite en anglais. Je repars en cellule et l’on me convoque, de nouveau, une à deux heures plus tard..Là je commence à comprendre que j’ai affaire à des personnes têtues qui ne connaissent pas le principe de « la présomption d’innocence » et qui veulent absolument m’inculper !

 

 Pour preuve, même le traducteur prenait partie lorsqu’il haussait le ton quand il n’arrivait pas à me faire dire ce que mes interrogateurs voulaient entendre c’est-à-dire que je suis l’auteur de cette falsification qui n’existait, en réalité, qu’à l’intérieur de leur esprit ! Je demande la permission d’appeler car j’étais persuadé que mon salut ne pouvait provenir que de l’extérieur de cette société apparemment corrompue très profondément ! J’ai réussi à joindre un ami afin qu’il puisse contacter le consul de France en Bulgarie. Je pense que c’est grâce à ce coup de fil que mon traducteur me permit de donner depuis son cellulaire que j’ai réussi à assurer ma défense car il me sera interdit d’appeler par la suite, et l’avenir me confirma que je ne devais absolument pas compter sur la justice bulgare et encore moins sur mon avocate… 

 

A suivre...

 

 

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