J’ai envie de m’entretenir avec toi,
Une envie de m’isoler avec celui que j’aime,
Une envie de mourir à moi-même,
Et de vivre éternellement en toi.
En ce jour de joie,
Je te destine sincèrement ce poème,
Qui exprime l’amour du bohème,
Que je suis devenu par ma foi.
Pendant que les uns mécroient,
Noyés dans l’insouciance et le blasphème,
Je plante en moi les graines que je sème,
Par mes manques et mes besoins de toi.
Comment peut-on baisser les bras,
Dans le souvenir de l’emblème,
Pour lequel on doit chasser la flemme,
Qui nous empêche de t’adorer comme il se doit !
Les actes et les formes sont pourtant là !
Mais les cœurs et les intentions qui font la crème,
Ont déserté malheureusement les schèmes,
De ces adorateurs piégés par des appâts !
Je m’impatiente de goûter la vraie foi
En quittant de nouveau ce système
Pour rejoindre bientôt la terre bénie du Sham
En compagnie de ceux qui croient
Puisses-tu, Ô Roi des rois,
Ouvrir la poitrine de ceux que j’aime,
Ceux qui liront par le cœur ce poème,
De sorte, que par ta grâce, ils nous rejoignent là-bas…
Mahdy Ibn Salah
