Salam 3aleikoum,
Avant de poursuivre sur le symptôme de l’hyperactivité, il est important de rappeler la règle qui veut que toute déconcentration est le fruit d’une concentration. Et, c’est quand cette concentration est subtile et subconsciente que l’on arrive pas à comprendre justement l’inaptitude à se concentrer. En effet, quand une personne a subi un traumatisme alors son esprit risque d’être accaparé par quelque chose d’insaisissable, rendant le sujet absent dans sa présence.
Concernant l’hyperactivité, nous avons énoncé, auparavant, que la nature à focaliser était souvent associée à une production énergétique supérieure à la normale, si bien qu’une non canalisation de cette énergie pouvait pousser l’individu à chercher à se défouler.
Le seul problème, c’est que ce désir à vouloir se défouler peut prendre différentes directions :
- le défoulement incontrôlable
- le défoulement sain
- le défoulement malsain
- la procrastination
Le défoulement incontrôlable est celui des enfants ou des personnes instables mentalement qui ne peuvent pas se maîtriser. Très souvent, la recherche de l’accomplissement d’un mouvement anormal traduit une pression en soi (liée souvent à une entité externe) qui risque de renforcer par le geste lui-même cette même pression, et ce, dans un cercle vicieux. Il est important de faire la part des choses entre le statut d’enfant et celui de l’adulte car la différence justement se mesure ici à cette aptitude à avoir du recul sur ses propres agissements. On dit d’un adulte qu’il devient adulte lorsqu’il parvient à avoir du recul sur ses propres actes afin d’en apprécier la nuisance et l’utilité, de sorte d’agir en conséquence. En effet, savoir qu’une chose est mal n’empêche pas pour autant l’accomplissement de cette dernière surtout quand il n’y a aucun recul car cela peut mener à une situation particulière plus ou moins troublante où une personne accomplit des choses graves avec toujours le même regret, tout en réitérant toujours ses actions. Dans ce cas de figure, on sent la sincérité du sujet, et en même temps, on perçoit son impuissance à arrêter de faire quelque chose de nuisible pour lui!
Le défoulement sain est celui qui s’opère à travers une activité physique ou artistique, à même d’accaparer l’esprit moyennant le génération d’une passion.
Le défoulement malsain est celui qui s’opère à travers une activité qui entretient la fuite vis-à-vis de la réalité, la passivité et la dépersonnalisation à l’exemple de la consommation de drogues ou l’usage des réseaux sociaux qui sont justement assimilables à une drogue numérique, et qui peuvent générer une addiction malsaine.
La procrastination est classée parmi les défouloirs alors qu’elle traduit une certaine passivité. Cela peut paraître contradictoire alors qu’il n’en n’est rien. En réalité, l’énergie de la personne procrastinée est gaspillée dans une forme de négativité (active ou passivité) tellement absorbante qu’elle invalide l’individu. La négativité passive est celle qui découle d’une connexion mentale subie de la part d’une personne dépressive qui focalise sur nous : expliquant pourquoi certaines personnes peuvent avoir des flemmes incompréhensibles souvent associées à des maux de crâne !
A partir de là, nous pouvons dire que si une personne possède une nature à focaliser, et que cette focalisation n’est pas sainement canalisée il risque de sombrer dans une hyperactivité de type 1, 3 ou 4. Sachant que l’hyperactivité peut se traduire en actes, ou en pensées quand justement les pensées fusent dans tous les sens !
Très souvent l’hyperactivité est associée à la présence d’un démon qui va jouer sur l’anomalie comportementale pour accentuer la problématique. En effet, un enfant hyperactif est source de déstabilisation pour ses parents, si bien qu’ils peuvent craquer. Or, l’enfant peut à ce moment jouer de la situation pour se plaindre et provoquer un signalement auprès des services sociaux de sorte d’accentuer le mal-être des parents !
Ceci révèle qu’à la base le djinn qui est dans l’enfant et qui le pousse à être intenable provient de l’un des parents (ce qui explique l’impuissance) et qu’il peut s’associer avec les services sociaux, qui souvent prennent automatiquement le partie de l’enfant dans une complicité démoniaque qui mène l’enfant à sa propre destruction : c’est-à-dire le placement dans un foyer où il y a justement : une structuration de l’addiction à la nuisance, et ce, dans un processus qui accentue l’état anxieux du parent visé.
Vous avez là un exemple type ou un enfant qui peut être dépassé par la pression d’un Qarin d’adulte, le rendant inconscient et impuissant vis-à-vis d’une spirale qui le mène, tout droit, à l’auto-destruction : la marginalisation et la délinquance…
Ainsi, ne pas comprendre ce trouble peut mener à des destructions de trajectoire de vie, surtout quand vous avez tout un système qui va s’associer au Qarin pour écarter un enfant dépassé, qui peut mentir en accusant à tort ses propres parents, du seul cadre à même de le sauver : la famille !
Incha Allah, j’aborderais le dernier symptôme une prochaine fois…
Mahdy Ibn Salah
