Salam aleycoum Mahdy !
Je lis assez souvent tes articles que je trouve intéressants essentiellement ceux qui traitent de la schizophrénie. Je suis ce que l'on appelle un bipolaire c'est à dire un schizoprhène, c'est comme ça qu'un psychiatre m'a diagnostiqué. Il m'a même affirmé que c'est une maladie dont on e guérit pas ! En 2005, j'ai fait un surmenage, j'entendais des voix dans ma tête qui me poussaient à me suicider, je me replié sur moi même, je me sentais persécuté et ma pensée était totalement désorganisé. J'en ai parlé à ma mère qui en a conclut que j'étais ensorcelé. Elle a fait appel à des personne pour me faire une roquiya, mais ces personnes ont plus aggravé les choses (ils faisaient cela pour de l'argent), et je me suis mis à les frapper car je croyais qu'il me voulait du mal. Ne pouvant plus me maitriser mes parents on appelé le Samu et j'ai finit aux urgences où on m'a fait une piqure pour me tranquilliser, on m'a donner des médicaments et un rendez vous chez un psychiatre. Après cet événement, mes parents on réussi à trouver un imam qui faisait la roquiya fissabililah, cet personne machallah a beaucoup donné de son temps et m'a dit de ne surtout pas prendre les médicaments qu'on ma donné à l'hôpital. Il m'a expliqué que je devais améliorer ma pratique religieuse. En effet, je ne priais pas et avais une mauvaise hygiène de vie. Je me suis mis donc à prier, à apprendre ait el koursi par coeur, et petit à petit, avec tout le coaching de cet imam j'ai pu traverser cet épreuve et m'en remettre. Puis une fois que je me suis senti mieux, j'ai délaissé la prière, et j'ai repris mes mauvaises habitudes. Je pratiquais pleins de choses illicites dont la fornication, j'étais un obsédé du sex et je regardais assez souvent des films pornographiques sur lesquels je me masturbais, ça devenait un rituel, je ne pouvais pas aller dormir sans me masturber avant. Je rencontrais pleins de femme avec lesquelles je pratiquais la fornication. Puis en 2009, j'ai refait une crise, j'entendais des voix, je me repliais sur moi même, je parlais tout seul... Mes parents ont alors rappelé l'imam qui n'a pas pu améliorer les choses malgré les séances de roquiyas. L'imam a affirmé que si je n'étais pas dans le dine et que je n'améliorais pas ma pratique religieuse, je basculerais à nouveau. Mon cerveau était pollué de voix et d'hallucinations. J'ai même fait un séjour en Israël, mes voix m'obstinait à s'y rendre et quand je suis arrivé à Jérusalem en passant par les murs de lamentation, je voulais aller Al Quods mais mes voix m'empêchaient de m'y rendre, je ressentais comme une peur et un blocage et n'ai donc pas mis les pieds dans cette mosquée sacrée. J'étais livré à moi même, je ne faisais qu'écouter mes voix, je me suis mis à jeter mes affaires, à jeter mes vêtements à la poubelle. Je n'avais plus le contrôle de moi même. Mes parents impuissants ont fait appel à un médecin qui a préconisé une hospitalisation en psychiatrie et j'ai donc fait un séjour de 3 semaines en psychiatrie. A l'issue de ce séjour, j'avais un traitement à suivre que je n'ai jamais suivi. Un an après cette hospitalisation, je suis resté inactif et petit à petit ces voix sont partis et j'allais de mieux en mieux sauf que j'étais toujours dans le haram. Je ne priais pas et forniquais dès que je pouvais.Puis un jour par chance j'ai trouvé un boulot à Miami et j'allais mieux, juste le fait de quitter la France, j'ai donc nourris une passion pour les voyages et je me suis mis à voyager et faire un tour du monde. Jusqu'au jour où en 2012, j'ai encore été frappé par la maladie, toujours la même chose, des voix qui occupent mon esprit, me dictant ce que j'avais à faire, cette fois ci j'ai été violent et je me suis mis à frapper des personnes dans la rue. J'ai finis en garde à vue puis j'ai fait passé un mois en psychiatrie , on m'a donné un traitement mais je l'ai pas suivi. Quand je suis ressorti du fait que je ne suivais pas mon traitement, j'ai encore rebasculé. Mes parents ont appelé des imams pour me faire une roquiya mais ça n'a pas améliorer mon état et je suis donc reparti en psychiatrie au bout d'1 mois, je me sentais mieux et je me suis sauvé de l'établissement psychiatrique car ils voulaient me garder longtemps. La vie suit son cours et un beau jour je décide de voyager au japon et d'y rester un an en faisant pleins de petits boulots. Par chance j'ai trouvé la bas une auberge de jeunesse musulmane à côté d'une mosquée mais malgré le fait que je vivais dans cet auberge, je faisais rarement la prière, je la faisant seulement quand mes voisins de chambrée m'invitaient à prier avec eux. Puis en Mai 2014, je fus frappé encore une fois par cette schizophrénie seulement cette fois j'étais au Japon et seul. J'écoutais impuissant mes voix qui m'ordonnait de jeter mes affaires, j'ai tout jeté, ma valise, mon passeport. J'ai erré pendant 3 jours dans la rue ne sachant pas où dormir. Mes voix m'ordonner de me suicider et je faisais tout pour ne pas les écouter. Avec force, j'essayais d'aller à la mosquée pour prier afin que Dieu m'aide car j'étais seul puis j'ai réussit à aller dans mon auberge de jeunesse où j'ai expliqué mon problème à un frère, qui m'a accompagné à l'ambassade de France au Japon, l'ambassade a prévenu ma famille et ils m'ont mis en psychiatrie pendant 2 semaines avant que je prenne mon vol pour la France. Arrivé en France, je n'ai pas suivi mon traitement et j'ai rebasculé dans ma schizophrénie et j'ai donc fait un séjour d'un mois en psychiatrie. J'en suis ressorti en juillet 2014. Cette fois ci, j'en ai eu marre ! Les roquiyas ne fonctionnant pas sur moi. J'ai décidé de suivre mon traitement. Je suis tombé sur un psychiatre pédagogue qui m'a expliqué que ma maladie ne se guérissait pas et que pour vivre normalement je devais prendre un traitement à vie. J'en ai marre de basculer dans cette maladie ou des voix me font faire n'importe quoi. Depuis toujours j'ai écouté mes parents qui me disaient que j'étais possédé et qu'il fallait que je fasse roquiya. Cette fois ci, je me suis convaincu que j'avais une réelle maladie qui s'appelle la schizophrénie et que pour y remédier je devais prendre mon traitement. Je prends donc des médicaments, en particulier du Risperdal. Ce médicament m'a fait prendre 10 kilos. Mais si c'est la garantie que je ne rebascule pas alors je m'en fiche, je le prends. Je veux plus revivre ce que j'ai vécu, j'ai faillit mourir au Japon. Au jour d'aujourd'hui à 31 ans el hamdoulilah, je pries. Depuis que je suis revenu je Japon, je n'ai jamais lâché la prière. C'est pour moi un exploit, avant je considérais la prière comme une corvée (starhfoulilah) mais maintenant c'est une habitude de vie comme me brosser les dents. Je ressens un vide quand je l'a fait pas. J'ai arrêter la fornication. Je m'abstiens sexuellement et il faut dire que le medicament que je prend y est pour quelque chose car je n'ai plus de libido. Je vais mieux al hamdoulilah et je me suis fait à l'idée de suivre ce traitement à vie. Cependant, je suis devenu une nouvelle personne. Avant j'étais ambitieux aujourd'hui je me contente de vivre, d'être en bonne santé, d'avoir un toit et à manger. Je ne me sens pas épanoui. Mon boulot me plais pas, je souhaite changer mais je ne sais pas dans quoi .Je suis une personne solitaire et je n'ai pratiquement aucun cercle social. Avant je faisais beaucoup de sport maintenant je suis feignant, j'ai envie de rien faire. J'ai perdu confiance en moi et je ne souhaite pas me marier. J'en ai peur...
TU DIS QU'IL NE FAUT PAS PRENDRE LES MEDICAMENTS DE LA PSYCHIATRIE ! MAIS COMMENT FAIRE ? PEUT ONT GUERIR DE CETTE MALADIE ? SUIS JE REELLEMENT POSSEDE ? Merci de m'avoir lu Mahdi et qu'Allah te le rende.
A Salam aleycoum
Wa ahléikoum salam,
Oui, on peut guérir de ce que tes psychiatres appellent « schizophrénie !». Et à mon sens il est dangereux de prendre les médicaments qu’ils te préconisent car comme tu le mentionnes ces derniers te dépouillent de ta personnalité, de ton goût à la vie, et sans ta personnalité nous ne pouvons effectivement pas ambitionner de te guérir.
En effet, généralement la roqya ne fonctionne pas pour les personnes sous traitement neuroleptique car cette dernière nécessite la présence d’un esprit combatif de la part du patient. Or, la personne sous traitement neuroleptique est comme spectatrice de son corps donc incapable de se battre contre la maladie.
Un extrait de l’ouvrage de diam’s décrit élégamment cet état : « Si les jours se ressemblaient, moi, je changeais. J’étais rentrée dans cette clinique les nerfs à vif, sensible et instable ; désormais, peu à peu, je m’éteignais, émotionnellement j’étais comme morte, incapable de sourire ou de pleurer. J’étais rentrée perturbée et perdue, j’avais maintenant l’apparence d’un zombie, mais d’un zombie stable. Un zombie qui ne se pose plus de questions et qui n’en pose pas davantage aux autres. J’acceptais d’avaler tous les médicaments qu’on me tendait, et qui baissaient le volume de mes pensées au point d’en anéantir tous les réglages, j’étais incapable de me fâcher, incapable d’être satisfaite, j’étais passée : « en mode veille ».Beaucoup diront que, d’un œil extérieur, mieux vaut être éteint que déséquilibré. Ce n’est pas faux mais… je vivais certes dans le danger mais au moins je vivais, je pouvais exprimer mes sentiments, exploser au besoin, je pouvais hurler, pleurer et rire. Mais voilà, j’étais devenue une morte-vivante, incapable de la moindre envie. Pire, je n’étais même plus capable de guérir. »[1]
C’est pourquoi, en thérapie il est nécessaire d’arrêter les médicaments, de manière progressive pour pas qu’il y ait de nuisance à la santé, et ce, afin de commencer une thérapie combative car les voix que tu entendais dans ta conscience, sont bel et bien la preuve que tu étais possédé par des démons juifs qui voulaient ta perte.
Ainsi, une simple roqya aurait pu suffire ! Or, comprends aussi que la roqya ne fonctionnera jamais avec une personne qui baigne dans les péchés ! Et, tu as fait preuve d’une grande ingratitude en revenant dans les péchés, dès que tu as retrouvé ta santé après les soins et l’accompagnement de l’imam !
En effet, il existe un certain type de personnes qui veulent guérir des effets secondaires de la domination démoniaque, et ce, non pas pour se défaire de celle-ci, mais pour continuer à faire le mal ! Saisis que toutes les roqyas du monde seront impuissantes à guérir ce type de personnes qui veulent utiliser la thérapie pour protéger la maladie et non pour l’éradiquer ! Ils ressemblent donc à ces gens qui vont voir des marabouts, en pensant que ce dernier possède des pouvoirs par lui-même! Ainsi, il faut croire qu'il existe des gens qui vont voir des raqys avec la même intention que ces autres qui vont voir des marabouts...
C’est pourquoi, la roqya ne fonctionne pas avec les personnes non repenties, si la faille par laquelle s’alimente le démon est un péché ! Comprends dès lors, qu’il existe une étroite corrélation entre l’influence d’un démon sous forme de was-was et le mal que l’on accomplit. Donc, plus l’on va dans le sens du démon en actes, et plus son influence, sous forme d’insufflations, sur nous augmente, au point où la volonté du démon l’emportera sur la nôtre, et que l’on soit incapable de résister aux pulsions démoniaques !
La question qui serait intéressante d’élucider ici est pourquoi les was-was d’une certaine catégorie de personnes atteignent le degré de l’hallucination car en réalité la « schizophrénie » n’est qu’une forme de possession où le was-was affecte les sens de la vue et de l’ouïe intérieure, de sorte de rêver, ou plutôt devrais-je dire de cauchemarder, le jour, en état d’éveil ! La « schizophrène » est une personne qui vit le jour, en état d’éveil, ses cauchemars de la nuit !
J’ai remarqué pour ma part que généralement cet état était consécutif de la jonction entre un profil particulier et un empoisonnement par la sorcellerie, la drogue où les anesthésiants de la douleur que les docteurs peuvent prescrire après une opération ! Et, il faudrait explorer cette piste de l’empoisonnement pour comprendre mieux le phénomène car rares sont les personnes qui ont été schizophrènes sans un précédent empoisonnement !
Comprends que les psychiatres ne soignent donc pas la « schizophrénie » mais ils la camouflent car comme ils sont capables de la produire par leurs médicaments, ils sont aussi capables de la camoufler et de la canaliser par des calmants. Ainsi, quand ils traitent des patients, ils provoquent cette maladie par les médicaments qu’ils prescrivent pour la canaliser par ces mêmes médicaments ! C’est pourquoi, ils disent que cette maladie ne se soigne pas car, en réalité, ils créent un cercle vicieux dans lequel le patient ne peut se libérer en guérissant, et sera, par conséquent, condamné à devenir un mort vivant !
C’est pourquoi la psychiatrie est un danger ! Cela étant, il est difficile de soigner un schizophrène car cela nécessite du temps et de l’accompagnement ! La difficulté ne réside pas dans la maladie elle-même, soulignons-le, mais dans le temps à accorder pour aider le patient à surmonter la période de sevrage vis-à-vis de la prise des médicaments où les symptômes vont revenir !
Généralement les membres de la famille d’un patient n’ont pas le temps nécessaire à accorder pour accompagner le proche malade et hélas il n’existe pas d’hôpitaux qui traitent ce type de maladie selon une voie islamique !
La difficulté est donc proportionnelle à la dose et à la fréquence des médicaments absorbés car un schizophrène qui ne prend pas de médicaments se soigne facilement par une simple roqya, une sincère repentance, et un renforcement mental moyennant l’apprentissage du Tawhid dans la Seigneurie.
Si tu es de la région parisienne passe me voir incha Allah en Janvier.
Mahdy Ibn Salah
[1] Diam’s, autobiographie, p. 139