
Salamou ‘alaykoum, j’aimerais savoir si sous neuroleptique il était plus dur de pratiquer la religion. Parce que après avoir pris des neuroleptique j’ai ma foi qui a subitement chuté et je n’ai pas réussi à la retrouver. Il est devenu pénible pour moi de faire les ablutions pour la prière, je n’ai plus aucun plaisir à faire la prière, je n’arrive plus à me lever pour accomplir la prière du matin, je n’ai aucune motivation à lire le coran est tout cela est vraiment pénible. j’aimerais arrêté les neuroleptique pour retrouver cette si belle religion qu’est l’islam mais il se peut que je rechute et refasse un épisode psychotique même si je pense pouvoir gérer cela. si les neuroleptique sons responsable de cette coupure entre moi et l’islam alors je ne suis pas responsable de cette situation et je devrais donc arrêté ces médicament que je déteste. Sinon il serait temps pour moi de faire des efforts pour renouer mon lien avec Allah et attendre que le centre thérapeutique ouvre pour arrêté les neuroleptique car même si je parviens à retrouver la foi, il y’a tout des même des effets secondaire génant à cause des neuroleptique. J’espère que vous me donnerai une réponse parce que je suis bloqué. Et sans l’islam, à quoi bon vivre.
Wa 3aleikoum salam, akhi al karim,
Il est évident que les neuroleptiques y sont pour quelque chose dans la diminution de ta foi étant donné qu’ils génèrent et entretiennent une déconnexion vis-à-vis de la réalité, de sorte que tu réagisses aux événements avec moi de vigueur émotif, et ce, dans la finalité de te calmer.
L’objectif du neuroleptique, en effet, est d’empêcher les crises consécutifs des troubles psychotiques, et ce, en diminuant la réactivité jusqu’à générer une sorte de déconnexion vis-à-vis de soi et devenir plus un spectateur qu’un acteur de la conscience !
En cela, les neuroleptiques entretiennent les principaux symptômes de la schizophrénie comme :
– la diminution émotive
– la dépersonnalisation
– l’autisme mental
– la perte du goût de vivre
Or, pour guérir : il faut vivre et se sentir pleinement maître de soi même afin de pouvoir combattre ! Cependant, les neuroleptiques alimentent la perte du goût de faire les choses et donc provoquent un cercle vicieux qui interdit la guérison. C’est pourquoi, pour guérir, il faut arrêter les neuroleptiques tout en étant accompagné par des personnes compétentes car le plus important consiste à se maitriser durant la période de sevrage où les symptômes risquent de s’accentuer !
Un éloignement vis-à-vis de la famille est souvent nécessaire car généralement la maladie commence dans le foyer familial d’où la nécessité d’opérer la période de sevrage en dehors du foyer familial.
Wa bilahi ta’ala Chifa
Mahdy Ibn Salah
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